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 Une arrivée parmis tant d'autres

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Keith A. Turner

Keith A. Turner


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MessageSujet: Une arrivée parmis tant d'autres   Une arrivée parmis tant d'autres EmptyLun 1 Déc - 20:47


    ( Libre =) )

    Un jour comme un autre ou presque, en tout cas pour l'école. Oui oui, parce que pour Keith, l'un des nouveaux arrivants, c'était une tout autre histoire. En effet, le jeune homme qui avait - disons-le - pris la décision de venir à cette école après avoir reçu la lettre l'invitant à rejoindre l'établissement, n'avait emporté avec lui que le strict minimum ; c'est à dire une guitare soigneusement rangée dans son étui, un sac rempli à craquer de vêtements sombres, et d'accessoires tels que des mitaines en cuir, ou des bijoux en argent. Non, l'Egyptien n'avait pas besoin de plus pour vivre correctement dans un endroit qui lui était inconnu. Enfin, il pouvait toujours espérer être tranquille à longueur de journée et de n'approcher personne, mais bon, dans une école c'était un peu difficile... Que faisait Keith ici finalement ? Il avait voulu venir ici et cela sans vraiment réfléchir. Il savait bien qu'il était parti de chez Chris pour le laisser profiter de la vie, car avoir un adolescent sur le dos alors que l'on a que 25 ans, c'était plutôt difficile. Mais pourquoi était-il venu ici et non autre part ? A vrai dire, il s'était senti accepté en recevant la lettre de l'établissement, lui qui avait tellement eu l'habitude d'être rejeté ou humilié à cause de différences stupides... Alors il n'avait pas réfléchi et était parti le plus vite possible, s'éloignant ainsi des personnes qui l’avaient séparé de son seul amour, et s'éloignant aussi à regret de la seule personne qui l'avait soutenu.

    Keith, trop occupé par ses pensées, remarqua après un moment seulement qu'il s'était arrêté devant la porte d'entrée du bâtiment, repoussant ainsi le moment fatidique où il ne pourrait plus faire demi-tour. Oui, c'est peut être abusé mais bon. Le bras droit de Keith, qui était plein de bracelets noirs et en argent - juste deux en argent en fait -, se leva lentement pour que sa main se pose après une petite seconde sur la poignée de la grande porte. Prenant une grande inspiration, comme pour se redonner du courage, l'Egyptien ouvrit enfin la porte et pénétra dans le hall en évitant de regarder toutes les personnes qu'il entendait parler autour de lui. Faites que ses maux de tête ne reviennent pas. Faîtes qu'il ne refasse pas de malaises, au moins pour sa première semaine... Par automatisme, l'Egyptien releva la tête, et posa son regard bleu clair sur un petit groupe non loin de lui. Puis, son regard si différent du regard des autres Egyptiens glissa lentement sur toute la foule présente dans le hall. Pourquoi n'avait-il pas attendu la nuit pour venir ici ? Il aurait été tranquille au moins, et puis, il n'y aurait pas autant de bruit, et de risques à attraper un mal de crâne. Car oui, étrangement, il voyait toutes ces images seulement quand il était en compagnie de personnes.

    Quelques images lui parvinrent à l'esprit et Keith ne put s'empêcher de crisper sa main sur la poignée de son sac de voyage. Pourvu que cela ne se passe pas comme d'habitude. Pourvu qu'il puisse tenir jusqu'à ce que quelqu'un lui indique sa chambre. Voulant se mettre à l'écart, le jeune musicien scruta une nouvelle fois du regard le hall, à la recherche d'un coin tranquille, mais il ne vit rien, trop occupé avec tous ses flashs qui lui parvenaient en même temps. Il avait le droit à tout, passant de la vie d'une petite fille pourrie jusqu'à la moelle, à celle d'un adolescent beaucoup moins chanceux. La main gauche du jeune homme se crispa un peu plus sur la hanse du sac, donnant ainsi une couleur blanche à ses jointures. Mais que cela s'arrête ! Il n'en pouvait plus, c'était si... Si horrible. Du mieux qu'il le put, le jeune homme se déplaça le long du mur, jusqu'à se retrouver dans un des coins du hall. Arrivé à cet endroit, il déposa son sac, son étui de guitare et s'adossa au mur, pour aider ses jambes qui ne le soutenaient plus assez. Histoire d'oublier un minimum la douleur qui le prenait, Keith se mordit la langue, s'empêchant aussi de parler, et ferma les yeux. Il était d'ailleurs tellement concentré pour essayer de faire disparaître les images qu'il voyait qu'il ne remarqua même pas la personne qui s'était approchée.
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Taline Walker

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MessageSujet: Re: Une arrivée parmis tant d'autres   Une arrivée parmis tant d'autres EmptyLun 1 Déc - 21:24

[Je me permets.... xP]

    Trois fois. C'était la troisième fois, sur cinq nuit, que je me regardais avec cet air dépité dans la glace, massant douloureusement un hématome de couleur jaunâtre qui était apparu sur ce qui semblait être mon visage. Tache d'encre sur un papier pur, il n'y avait rien de pire pour me mettre en rogne dès le matin. Il allait vraiment falloir que, sous les murmures de la nuit éclairée par la simple lumière d'une lune dégagée, je pense à écarter cette table de nuit en bois de chêne à côté de mon lit. Il fallait que je l'attaque chaque nuit, lors de l'un de mes rêves que je préférerais ne jamais avoir à ressentir, telle la chaleur d'un cadavre sur le corps d'un autre cadavre - en gros, froidement - je me tirai les cheveux pour les attacher en une queue de cheval tombant sur mes épaules, donnant à mon visage un air trahissant l'angélisme de ma voix et la douceur que pouvait, quand ils le désiraient, montraient mes yeux. Ne m'attardant pas sur mon reflet d'une froideur d'hiver, je me retournai et retournai dans ma chambre qui était encore remplie de valise. N'y prêtant pas plus attention qu'à l'importance que je porterai à un chien dans la rue, je contournai mon lit et attrapai les heureux gagnants du jour qu'étaient les tissus que je mettrai. Une simple robe, les samedis, il ne m'était pas de coutume de faire attention à mes vêtements.

    Prenant bien soin de fermer la porte de ma chambre grâce à une clef dont j'étais la seule détentrice, éblouie par le soleil du midi. En effet, moi qui avait l'habitude de me lever aux heures les plus matinales, j'avais cette fois ci fait exception à la règle, choisissant plutôt la grasse matinée des samedi matin, allongée dans mon lit à me reposer. Les 10 heures étaient certainement passées, si ce n'était les 11, lorsque je descendis d'une façon monotone les escaliers de l'académie. Ce geste était presque devenue une habitude, un repère, un quotidien dont je me lassais déjà, détenue par les murs de ce lycée. J'avais choisi de m'y rendre, mais la raison m'échappais toujours... Quoi qu'il en soit, il ne m'était pas donné de ne pas avoir à subir de changement, aussi fallait il que je commence à m'intégrer et à être un peu plus sociable, du moins d'après moi. Il était pourtant scientifiquement prouvé que les humains étaient attirés par l'inaccessible et l'interdit, par ce qui n'était pas commun, qui n'était pas gentil. Et bien, en tant que preuve "humaine", je n'étais toujours pas apte à confirmer cette théorie qui me semblait, à mesure que le temps passait, complètement ridicule.

    Ridicule, comme les tableaux siégeant fièrement sur les murs sombres, le regard d'un de ceux ci semblant perdu dans l'horizon des merveilleux escaliers que je continuais à descendre... Rien de très passionnant, toujours les mêmes figures, les mêmes tâches, les mêmes cadres... Rien, il n'y avait vraiment rien de captivant qui, dans ce lycée, me permettait de me sentir "chez moi". Un "chez moi" réel changerait, avec de nouvelles têtes, de nouveaux cours, de nouveaux tableaux, de nouveaux endroits à découvrir... Non, rien de tout ceci ne semblait m'être accordé. Les élèves avec lesquels je partageai mes cours restaient les mêmes, les matières qu'on m'enseignait étaient les mêmes, les tableaux étaient les mêmes, bref tout était exactement au millimètre près comme le jour ou j'étais arrivée. D'une flemme redoutable qui envahissait à chaque fois mon corps une fois qu'il avait fini une marche dans des descentes d'escaliers, je poussai la porte qui me séparait odieusement de l'extérieure. Un froid mordant m'envahit les vaines, la peaux et le sang, s'acharna sur mon enveloppe charnelle et me réveilla d'un sursaut, ce qui me fit immédiatement retourner à l'intérieure du bâtiment.

    Et bien, tant pis, le sport ne serait pas pour aujourd'hui. Dans un soupire qui traduisait toute ma lassitude et mon regret de devoir rester enfermée dans cette académie, je pris direction le hall afin d'aller parler à Mme Lorier, la dame d'accueil, qui était certainement la seule femme à me distraire suffisamment pour me changer un minimum les idées. Ce n'était pourtant pas de monde que manquait le hall. Remplit à son plus haut point, je reconnus vite fait deux trois personnes mais ne m'attardai pas à aller leur faire la bise, mon seul et unique but étant d'aller trouver ma sauveuse. Sauveuse qui semblait légèrement - pour ne pas dire énormément - occupée à tamponner des billets de je ne sais quoi d'élèves semblant faire la queue. Elle semblait être déjà prise pour cette fin de matinée. Soupirant une fois encore, j'entre-aperçu au loin un être bien particulier, que je n'avais encore jamais vu au sain de l'académie. Un être qui m'intriguait fort, et aussi un être que ne semblait pas se sentir bien à l'instant précis ou je le voyais. Se retirant dans un coin de la pièce, il finit par se laisser tomber. Me dirigeant vers lui d'un pas rapide, je me penchai, ou plutôt m'accroupis pour pouvoir lui parler en face, se dernier semblant au bord du malaise.


    " Ça va aller? Tu veux que j'appelle quelqu'un?"
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Keith A. Turner

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MessageSujet: Re: Une arrivée parmis tant d'autres   Une arrivée parmis tant d'autres EmptyMar 2 Déc - 19:58


      « Maman ! Maman ! Regarde le papillon ! Il est beau hein ? »

    L’enfant, sans attendre la réponse de sa mère, s’élança vers le dit papillon pour lui courir après. Les deux personnes étaient dans un parc verdoyant, sûrement en été en fait. L’enfant que Keith voyait ne devait avoir que six, ou même cinq ans, puis soudain, le petit tomba et le décor changea du tout au tout. L’Egyptien se retrouva à présent dans une ruelle sombre, beaucoup moins accueillante que le parc où il se trouvait auparavant. Mais, le jeune homme ne put en voir plus car une voix féminine se fit entendre. Lentement mais sûrement, le jeune Egyptien ouvrit les yeux et les posa sur ce qui semblait être une jeune fille. On pourrait même dire sur une jeune fille en fait, maintenant qu’il voyait clair. Enfin bref. Le jeune homme au regard bleu clair observa un instant la demoiselle sans pour autant lui répondre ; puis, après quelques secondes enfin, Keith répondit enfin doucement et avec une certaine lenteur :

      « Je… Ca va aller… Merci… »

    Le nouveau pensionnaire tenta d’afficher un petit sourire qui se voulait rassurant mais qui ne ressemblait qu'à une piètre grimace. Et puis, de toute façon, il n'aurait pas pu dire autre chose, puisque s'il expliquait à quelqu'un qu'il voyait fréquemment des images, comme des souvenirs, on le prendrait sûrement pour un fou. Ce n'était pas normal après tout... L'Egyptien ne réussit cependant pas à soutenir son regard bleu qu'il avait posé sur la blonde qui s'était approché ; il avait trop peur qu'elle ne le juge que par ce qu'elle pouvait voir de lui à ce moment, c'est un dire un jeune homme aux yeux différents de ceux de son pays et surtout au bord du malaise. Il avait déjà trop souffert de ces différences, alors il avait toujours peur d'être rejeté un peu plus ; ce n'était pas vraiment de sa faute non ? Le regard bleu du jeune homme se posa donc sur le sol, étrangement très proche de lui ; c'est à ce moment seulement que Keith remarqua que ses jambes ne le supportaient plus et qu'il s'était laissé glisser le long du mur. La main gauche de Keith se déplça lentement pour aller remettre en place quelques mèches de cheveux afin de cacher ses yeux beaucoup trop clairs pour ses origines, puis, il osa lancer un regard vers son interlocutrice. Les images commençaient à disparaître petit à petit, mais le mal de tête persistait pourtant. Le nouvel arrivant tenta cependant de ne pas montrer sa migraine et préféra essayer de justifier son 'presque-malaise'. Il ne voulait pas qu'elle le prenne en pitié, loin de là même, mais tout de même :

      « Je... C'est rien.... Juste passager... Merci... »

    J'avoue, ce n'était pas très compréhensible. Mais Keith essayait plus de se convaincre lui plutôt que la jeune blonde qui se trouvait en face de lui. D'ailleurs, il la remerciait, pourquoi me direz-vous, et bien simplement parce qu'elle faisait partie de cette catégorie restreinte de personnes qui s'étaient inquiétées pour lui, ou en tout cas qui lui avaient proposé de l'aide...
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Taline Walker

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MessageSujet: Re: Une arrivée parmis tant d'autres   Une arrivée parmis tant d'autres EmptyMar 2 Déc - 21:14

    C'était une réponse bien trop simple et commune pour être sincère, mais lui demander plus concrètement ce qui lui arrivait en revenait à l'inutile, superflue et surtout indiscret. C'était le premier réflexe de la race humaine: Cacher son désarroi, sa faiblesse passagère pour prouver à autrui qu'il est capable. Et pourtant, dans ce comportement si saugrenue, il ne fait que rapprocher sa chute vers ce qui pourrait se définir de l'abysse noir d'une petite dépression. Cacher ses émotions, une des dernières choses à faire, pour plusieurs raisons qui m'étaient pourtant si évidentes. Les retenues d'émotions entrainent une accumulation de ces dernières qui ressortent plus vivement et fortement pour de petites broutilles qui habituellement ne nous feraient pas d'effet. Puis, vient le moment ou notre cœur se transforme en celui de glace, plus rien ne nous fait effet, ni la peur, ni la joie, ni la tristesse... Le fait est que la peur développe nos sens et intensifie notre attention, que la joie dégage le stress accumulé, tout comme la tristesse ou la colère. Chaque émotion a une utilité propre qu'il est vraiment dangereux d'ignorer.

    Cependant, c'était une habitude des humains qu'on ne pouvait retirer, même les plus grands efforts sortis des profonds sentiments d'une personne ou du centre de la terre ne pourrait y faire quelque chose de très utile... Et j'en faisais effroyablement partie, de ces personnes cherchant à cacher ces dites émotions, ces dits sentiments, toutes ces choses qui faisaient que j'en devenais "faible". Cependant, j'étais suffisamment consciente de mon idiotie pour ne pas garder et accumuler mes émotions, laissant certaine s'extérioriser comme le vent le fait lors d'une descente de montagne enneigée. Et une chose était sûre, c'est que la douce inquiétude que je portais envers le garçon en face de moi n'était pas invisible et ma curiosité à le comprendre fusait de plus belle, prenant petit à petit possession de mon visage. Je n'en dis néanmoins rien, préférant m'appuyer sur le mur, me collant au jeune garçon pour me laisser glisser et m'assoir à coté de lui. Lui souriant gentiment, je penchai légèrement ma tête pour pouvoir voir sous ses cheveux qui cachaient son visage, chose qui ne fut pas très réussi puisque seules quelques mèches acceptaient de me faire face. Était-ce la timidité qui le retenait de montrer des yeux dont la couleur m'était encore inconnue?


    " Alors je resterai jusqu'à ce que tu ailles mieux, une simple faiblesse passagère ne dure pas forcément que quelques secondes "


    Le besoin de justifier ma présence à côté de lui avait été iminant. Il n'était après tout pas, de mes coutumes et surtout de mon éducation, de rester assise à côté d'un garçon qui n'avait certainement pas envie d'être accompagné, surtout d'une inconnue. Mais faire passer la santé de cet adolescent était une priorité sur les éducations, et mes occupations étant restreintes à attendre qu'une queue d'au moins quinze élèves passent devant Mme Lorier qui semblait être déjà épuisée, alors que la journée ne faisait que commencer. Certainement était-ce l'arrivée des nouveaux, quoi que ce mot était bien arrogant sortant de ma bouche, même de mes simples songes infantiles, puisque ma présence dans ce pensionnat se résumait à une petite semaine qui me semblait déjà bien longue. Ne savant pas réellement comment réagir face à la faiblesse du garçon, je choisis de lui raconter ma vie, ou du moins lui raconter ce qui, dans un premier lieu, aurait pu lui changer les idées, quoi que je ne fus jamais réellement très douée pour ce genre de choses...

    " Tu veux de l'eau sucrée? Ça fera peut être passer ton "malaise"... L'infirmière nous donnait toujours ça, dans mon collège français, elle était incompétente mais... dans ce genre de situation, je suppose que ça aurait été utile ? "


    Claquant ma langue sur mon palet pour montrer mon mécontentement, je pris mes aises et posai délicatement ma main gauche sur le front recouvert de cheveux du garçon pour le comparer à moi. Il n'avait pas de température, aussitôt retirai-je ma main, toujours pas rassurée. Il était bien connu qu'un être humain avait toujours plus de facilité à se confier à des personnes inconnues, pas par confiance, mais par simple satisfaction de ne plus jamais revoir cette personne ou de ne pas se sentir jugé par une personne qu'il aime mais bien par quelqu'un dont il se fiche de l'avis... Dans un élan sincère, je lui souris.

    "Tu es vraiment sûr que tout va bien? On ne se connait pas, mais si tu as besoin de parler, je suis prête à t'écouter."
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Keith A. Turner

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MessageSujet: Re: Une arrivée parmis tant d'autres   Une arrivée parmis tant d'autres EmptyLun 8 Déc - 20:24


    ( Désolée pour le temps que j'ai mis =X Pis pour la qualité de ce message aussi ¬¬ )

    Stupide nature humaine qui poussait chaque être à s'inquièter pour les autres, et même si ce n'était que des inconnus. Pourquoi personne n'arrivait à résister à cette inquiètude qui nous prenait jusque dans nos entrailles si l'on refusait d'y céder ? Oui oui, même Keith pouvait s'inquièter pour les autres, il n'était pas un sur-homme insensible après tout ; il n'était qu'un simple homme qui avait des peurs, des envies aussi... D'ailleurs en parlant de peurs, la plus grande peur de l'Egyptien à cet instant précis c'était que la demoiselle n'aprenne l'existence de ces images qui apparaissaient beaucoup trop souvent et surtout beaucoup trop violemment à son goût. La demoiselle aux cheveux blonds décida ensuite de s'installer à ses côtés et d'attendre qu'il aille un peu mieux. Keith aurait bien voulu afficher un petit sourire et la rassurer, peut être même la convaincre de partir, mais finalement, il se ravisa, content de voir qu'elle ne l'ignorait pas ou même qu'elle ne le rejetait pas, comme un bon nombre de personnes jusqu'à maintenant. La demoiselle prononça, après cela, une phrase plutôt longue pour Keith, et plutôt courte pour d'autres personnes, justifiant sa présence ; et le tout en essayant de voir la couleur des yeux de Keith qui, de peur d'être rejeté, préféra les baisser sur le sol, enspérant ainsi pouvoir les cacher un peu plus qu'avec ses cheveux.

    Un petit moment après cela, la demoiselle à la chevelure de blé reprit la parole, racontant sa vie au collège si l'Egyptien suivait bien tout ce qu'elle disait. Enfin, il ne suivait pas spécialement bien en fait, puisqu'il n'avait entendu que quelques mots comme « Eau sucrée », « infimière » et « collège français ». Bah c'était déjà bien vu le mal de tête du jeune homme et ces images qui apparaissaient encore et toujours. Mais contrairement à d'habitude, les flashs d'images se focalisaient sur une seule personne, durant toute sa vie, une petite blonde apparemment. Le nouvel arrivant se perdit un instant dans ses pensées sans répondre à son interlocutrice mais il en fut rapidement arraché par une main qui se posa sur son front après un claquement de langue qui lui parvint jusqu'aux oreilles. Le regard bleu clair de Keith se reposa sur la demoiselle quand celle-ci reprit la parole pour lui proposer de se confier à elle. L'Egyptien lui offrit un tout petit sourire, la remerciant ainsi de cette manière et lui répondit enfin. Bah oui, depuis un moment, il n'avait pas parlé, préférant laisser à la blonde ce genre de choses.


      « Oui oui, ça va... Je... C'est gentil de te proposer pour m'aider ainsi, mais... Je pense que cela ne servirait strictement à rien. »

    Keith pouvait peut être paraître distant sur la fin de sa phrase, même un peu froid, mais ce n'était pas vraiment de sa faute si à chaque fois qu'il avait bien voulu se confier à quelqu'un - ce qui avait toujours été rare tout de même - il avait été trahi par cette même personne. Excepté Chris, mais lui c'était autre chose puisqu'il était presque comme son meilleur ami...
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Taline Walker

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MessageSujet: Re: Une arrivée parmis tant d'autres   Une arrivée parmis tant d'autres EmptyLun 8 Déc - 20:53

[Nyark, c'est pas comme si je t'en voulais xP ]

    "Comme tu voudras... Mais si tu as besoin, je serai à ton écoute..."


    La méfiance était certainement quelque chose dont j'avais l'habitude d'être confrontée, et c'était aussi la chose que je comprenais le mieux. Je ne m'étais jamais réellement confiée dans mon passé, mes souvenirs étaient clairs comme de l'eau de roche. Ou plutôt n'avais jamais rien eu à raconter de très "palpitant" ou qui soit complètement fou, même un secret d'amour, ayant toujours détestée la race humaine et les hommes en générale (masculins comme féminins). La fois ou j'ai compris que j'étais condamnée à vivre avec eux, rien n'avait pourtant changé. J'aimais comme je détestais les garçons et ma vie amicale se résumait à deux personnes que je jugeais suffisamment intéressante pour prendre une partie de mon cerveau. Ce qu'il ressentait, je comprenais, et le forcer à me révéler ce qui n'allait pas n'arrangerait pas les choses, surtout qu'il semblait que je fus absente le jour de la distribution du sentiment nommé "curiosité". J'étais plus intrigué par le jeune homme que je ne le fusse depuis mon entrée dans cet internat envers quelqu'un mais... je sentais que le brusquer ne me mènerait à rien.

    Je ne crois pas que je cherchais à l'aider... Plutôt à... assouvir cette envie de savoir ce qui lui arrivait. J'étais une fois encore, très égoïste, mais le pire, c'est que je m'en rendais compte et que je ne faisais rien pour lutter contre ça. A vrai dire, je n'aurai su dire si je me convainquais seule d'être égoïste et de m'inquiéter pour lui simplement pour effacer ce trouve présent dans mon esprit ou bien si justement, je voulais l'aider réellement et ainsi ne pas être égoïste. Je faisais, hélas, partie de cette race humaine si compliquée, à un tel point que je ne me comprenais pas moi même. Mais cette confusion ne me troubla pas plus que de regarder un chien faire ses besoins sur un trottoir publique... M'installant en face de lui, à genou sur le sol froid, je baissai légèrement ma tête pour essayer une fois encore d'entre voir ses yeux, qui, j'en étais sûre, étaient d'un noir onyx. J'en étais certaine, peut être à cause de ses cheveux...


    " Pourquoi tu te caches derrière ces rideaux sombres?"


    Trouver une autre métaphore pour parler de ses cheveux révélait presque de l'impossible. D'un lisse parfait - Dont j'étais d'ailleurs plutôt jalouse - ils recouvraient la moitié de son visage, le rendant encore plus mystérieux qu'il ne semblait l'être, assis dans le coin de cette salle bondée. Faisant dos au reste du monde, face à lui et le mur, j'étais comme enveloppée dans un nid dont je ne voulais pas sauter. Quelque chose m'obligeait à vouloir l'aider, ce qui me frustrait profondément, certes, mais qui était pourtant bien présent.... Le jeune garçon ne semblait pas bavard, et le fait qu'il se cache derrière ses cheveux était peut être les preuves qu'il était timide, ou bien qu'il avait peur de s'ouvrir. La deuxième option me semblait la plus plausibles, mais elle allait de paire avec la première qui pourrait elle même être due à un passé que personne ne souhaiterait et désirerait avoir. Mais une fois de plus, ce n'était que des suppositions faites pour me convaincre que je n'avais pas une tête à tout dire des secrets des autres et que les siens étaient particulièrement lourds pour moi, qui était une gamine frêle et fragile aux yeux des autres...
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