Agathe Greene

Vous verrez rarement Agathe se plaindre ou pleurnicher, ce qui ne veut pas dire qu'elle est insensible. Elle a un orgueil qui marque bien son sale caractère, cependant elle est à l'écoute de ces amis. Quelque peut empotée, elle transmet mal ses sentiments. Et oui, derrière ce petit fauve ce cache une grande sentimentale.
Mais il ne faut pas oublier la chose primordiale, elle est dotée d'une pêche pas possible. Toujours de bonne humeur et énergique, elle aime les défis, l'aventure et l'inconnu. Rien de mieux qu'une petite montée d'adrénaline ! Agathe est la curiosité incarnée. Ne tenant pas en place, elle est sans cesse en quête de découvertes et de nouveautés. Rusée et maligne, elle a donné du fils à retordre à ses parents.
Elle est d'un naturel très doux et créatif. Cultivée, elle aime lire et rêvasser.
Une chose qu'elle ne supporte pas ? Voir les gens tristes. Elle ferait tout pour les rendre heureux, dans la mesure du possible. Et par-dessus tout, elle déteste se sentir impuissante.
Passons maintenant aux défauts, la liste est longue. Égoïste, jalouse, possessive.... et j'en passe. Ce bout femme aime à se démarquer des autres, penser à l'envers, aller contre les stéréotypes. être prise pour une phénomène de foire ne la dérange en rien, les gens qui la fixent avec de gros yeux hébahit, elle connait.

En un mot, cette fille est égocentrique.

Agathe est née dans un hôpital de sèvre, alors que des bulldozers impitoyables broyaient la petite chambre d'enfant qui lui était destinée au 25 rue des caves.
Pour comprendre ces faits, il faut revenir quelques années auparavant et comprendre la vie de ses parents.
Son père est musicien, bassiste plus exactement, peu avant ses 18 ans il s'est enfuit de chez ses parents, pour venir habiter dans le quatrième schuat organiser d'Europe: Rue des caves.
Le principe est simple, une rue inhabitée dont les maisons sont à l'abandon, de jeunes gens qui récupèrent le tout, reconstruisent et remettent en état pour créer un petit coin de Paradis. Les maisons sont peintes et repeintes en couleurs vives, une ambiance festive, un journal de cartier, un boulanger du coin, un cas social râleur... Samuel (car tel est le nom du père) s'y installe et réalise enfin son rêve: créer une école de musique indépendante. C'est un succès. Malheureusement, comme toute histoire trop parfaite, il faut un drame. La marie de sèvre élit un nouveaux maire, celui-ci n'adhère pas à cet état d'esprit, trop libre à son goût, et cette rue sera bientôt détruite pour laisser place à de grandes surfaces. Toute cette petite communauté se bat, mais les forces de l'ordre finissent l'emporter, un samedi six février tandis qu' Agathe pousse ses premiers cris.
Ainsi donc la première année de sa vie fut quelque peu mouvementée, ballottée d'un endroit à l'autre, vivant tantôt cher un copain de son père, tanto cher un autre... Puis Samuel acheta une maison et rebâti son école de musique. L'enfance de la jeune fille fût heureuse, sans complication ni drame, juste un univers léger de musique et de bonheur.