Petite indiscrète ! [DES MECS]

La nuit était tombée sur le bâtiment de la Mystery School et nombreux sont les élèves qui ne restent pas sagement dans leurs lits. Cependant, on était en semaine donc les gens avaient tendance à dormir. Mais Sidney ne faisait pas partie de cette généralisation... C'est donc pour cela, que dans l'obscurité des couloirs, une silhouette se faufilait dans l'ombre, vêtue d'un simple jeans moulant et d'un simplue tee-shirt noir, mettant en valeur ses formes tellement il la serrait, dévoilant de temps à autres quelques centimètres de son ventre plat orné d'un joli petit piercing, lui donnant les allures de "fille sexy". La jeune Bridge avait laissé ses longs cheveux ondulés, et elle se dirigeait en quelques pas discrets vers sa destination avec un petit sourire malicieux aux lèvres. Elle faillit tomber nez à nez avec Colleen mais l'évita de justesse... Colleen avait tendance à surveiller la Tour Ouest, peut-être parce qu'elle savait que Sidney aimait bien aller s'y aventurer. La jeune brune se faufila le long des escaliers avec la discrétion d'une souris. Son visage s'illumina lorsqu'elle apercut l'entrée du dortoir des garcons.
Elle adorait surprendre le sexe opposé, elle espèrait surtout y trouver de nouvelles personnes ainsi que son bon ami, Steve. il était actuellement trois heures du matin et elle entendait d'ici les ronflements bruyants des hommes. Alors Sidney poussa la porte et rentra sans gêne, les yeux maintenant habitués à l'obscurité... Elle décida de les faire sursauter dans leur sommeil, sachant que sa simple arrivée n'avait pas suffit à les réveiller. C'est donc ainsi qu'elle courut pour allumer toutes le slampes et par la même occasion, sauter sur certains des lits, écrasant quelques mecs par la même occasion. Elle rigolait comme une démente tout en faisant cela puis se stoppa, se tenant fièrement les mains sur les hanches, un grand sourire sur les lèvres.
La question qui aurait pu être posée était : "Comment un être aussi petit peut être aussi agacant ?"
Elle décida de rester silencieuse, attendant leur réaction, mais elle ne put s'empêcher de lâcher une phrase chargée d'ironie.

- Alors, les mecs, prêts à me supporter ?

Sidney Bridge était là, devant eux, à trois heures du matin, prête à tout.

Les nuits calment se faisaient de plus en plus rares à la Mystery. Je m'étais endormi avec cette certitude vers 1 heure du matin. J'avais accumulé les heures de sommeil en retard, pourtant on aurait dit que le "marchand de sable" m'éviter encore cette nuit. Je n'avais pu fermer les yeux que sous le coup de l'épuisement le plus totale. A vrai dire, ces derniers temps, entre les nuits blanches passées avec Maryne; le cauchemar affreux de mon passé qui ne me laissait pas de répits nuits après nuits; et les soirs où j'avais tout simplement trouvé d'autre "activités", je n'avais pas réellement fait de nuits complètes depuis ce qui me semblait être une éternité. Aussi, lorsque je réussis enfin à trouver le sommeil, je savais que ce serait pour une trop courte durée. Aussi, je devais trouvé un moyen de trouver un coin tranquille d'ici la fin des cours pour pouvoir dormir tranquille. Au moins une fois. Pouvoir faire la grâce mâtiné, ou un week-end end entièrement dédié au repos et à ma remise en forme. En attendant, je devais profiter de quelques instant de rêves...

Ou plutôt de ce même cauchemar. Je dormais d'un sommeil agité. Trop violent pour qu'il puisse me permettre de reprendre des forces, une fois de plus. Je me retrouvais encore une fois sous son regard tendre, sans réussir à me défaire de sa douceur. Pourtant, je ne pouvais supporter l'emprise qu'Elle avait sur moi. Pour tenter d'y échapper -bien que je sache que c'était peine perdue- j'utilisais mon don à la façon des somnambules. Malheureusement, je ne tins pas longtemps et très vite mes forces m'abandonnèrent totalement. Pourtant je ne sombrais pas dans l'inconscience, tel que je l'aurai voulu. Non, j'étais toujours dans mon cauchemar personnel, sans échappatoire possible. J'allais pour me laisser tomber dans la douleur et la culpabilité lorsque je fus soudainement délivré.

J'ouvris les yeux, trop rapidement, pour me retrouver aveugle à cause d'une lumière trop forte. Je clignais plusieurs fois des paupières tentant de retrouver la vue. Lorsque ce fus fait, je me relevais, doucement, sur mon lit et remarqua alors que ma lampe de chevet n'avait pas été la seule à être allumée. A vrai dire, notre dortoir était éclairée à la manière du château de Versailles, beaucoup trop. Je soupirai, lasse et crevé. Qui pouvait bien avoir eu l'idée de cette mauvaise blague ? Je n'eus pas besoin de chercher le coupable. Sa voix s'éleva dans la pièce à cette instant. Je crois que jamais je n'avais été aussi frustré d'entendre sa voix à Elle. Je relevais la tête vers sa provenance. Chacun de mes mouvements me faisait souffrir, à cause de mon épuisement. Je savais que d'énormes cernes violets devaient être visibles sous mes yeux verts, mais je n'y fis guère attention. De tout manière, à cette allure la, d'ici 10 minutes je sombrerai de nouveau. En attendant, j'étais curieux de savoir ce que la jeune Bridge pouvait bien faire ici. Elle devait encore chercher un peu d'amusement, mais personnellement je n'étais pas d'humeur. La colère prit place de mon agacement.

Sidney... Dis moi n'as tu rien de mieux à faire que venir ici en plein milieux de la nuit ?

Ma voix reflétait tout à fait la colère qui me faisait tenir, alors que mon corps semblait ne plus pouvoir réussir à bouger.

Ma tête se tourna directement vers cette voix qu'elle connaissait si bien, l'ayant rencontré pour la première fois lors d'une de ses aventures, pareilles à celle-ci d'ailleurs. Mais Sidney resta un moment figé usr le sol, laissant libre cours à son don d'analyser son ami. Ses pensées lui apprirent que le jeune Down ne passait pas de bonnes nuits pour le moment et qu'elle venait de le réveiller. Cette action paraissait maintenant être une mauvaise blague vu le point de vue de son ami. Pendant un instant, elle culpabilisa puis en un coup de vent, éteignit les lumières, les faisant retomber dans le noir mais sachant qu'ils n'allaient pas se rendormir d'un coup, tel n'était pas son intention, à vrai dire, elle voulait diminuer la mauvaise humeur de Steve. Sidney avait perdu son immense sourire et alla àen quelques pas vers le lit du jeune homme. Celui-ci étant relevé, elle se hissa sur le lit puis se glissa dans son dos, massant gentiment ses épaules.

La jeune Bridge prit la parole, doucement. C'était une fille parfois très insupportable, agacante, mais elle pouvait également faire preuve d'une grande douceur et d'une tendresse digne d'une jeune femme. Dans ce petit être, se tenait une adolescente aux intentions de gamines et une femme responsable et attentionnée. Sidney alla se remettre face à Steve et le serra dans ses bras tout en lui parlant d'une voix qui laissant sous-entendre qu'elle voulait se faire pardonner.

- Pardon Stevie, je voulais juste rire un peu, tu sais bien comme je suis. Je savais pas que t'étais pas en forme pour le moment !

Sidney considérait Steve comme un bon ami, à leur rencontre, elle l'avait dragué mais tout cela avait été superficiel, mais l'amitié qu'elle éprouvait à son égard était bien réelle. Elle espèrait ne jamais le perdre... La jeune Bridge s'écarta de lui, essayant de ne pas en faire trop, déjà qu'elle l'avait réveillé alors si en plus elle le collait comme ca, elle risquait plus de l'irriter qu'autre chose. Sidney patienta, à l'écart, néanmoins, son pouvoir était à l'affût des pensées de son ami. Pourtant, une crainte s'installait en Sidney. Lorsque Steve lui avait adressé la parole tout à l'heure, une colère contenue s'était fait entendre et Sidney n'y avait pas prêté attention. Elle se releva, mettant un peu plus de distance entre son ami et elle, se rendant compte que aux yeux du jeune Down, elle devait avoir dépassé les limites.

Et elle qui s'était précipitée dans ses bras et qui avait tenté de le calmer ! Sidney savait que parfois, la colère des gens étaient dangereuses. La sienne était incontenable... Et celle de Steve Down ?

Les lumières disparurent aussi vite qu'elles n'étaient apparurent quelque instants plus tôt. Je fermais les yeux et fronçais les sourcils, victime d'une colère sourde contre Sidney. Mais je savais qu'elle ne le méritait pas. Elle était du genre joueuse nocturne, et je le savais très bien. Je sentis ses mains sur mon dos, elle tentait de m'apaiser avec un massage. Mais je me retirais de ses caresses par un geste peut être un peu trop brusque. Je n'y fis pas cas. Elle bougeais autour de moi, de tel sorte de ma tête me tourna. Je la prit entre mes mains, tentant de reprendre contenance. Ma respiration était roc. Et alors, les bras de Bridge s'enroulèrent autour de moi. Je sentais sa culpabilité fendre l'air autour de nous. Je soupirais, lasse. Je n'avais pas à m'en prendre à elle, pourtant Dieu sait que j'en avais envie. Mais je me battais pour ne pas laisser ma colère prendre le dessus sur ma raison. Sa voix résonna près de mon oreille, je gardais les yeux fermés. Sa voix, bien qu'apparement empli de regret, ma donna plutôt envie de m'enfoncer 6 pieds sous terre. Elle tinta dans ma tête de tel sorte que je n'entendais plus rien autour durant plusieurs secondes. La mal s'insinua dans mon crâne et je grimaçais. Je savais que la colère, la fatigue et la douleur faisaient rarement bon ménage lorsqu'ils m'essayaient en groupe.

Sidney me lâcha, enfin... Je ne voulais pas me montrer désagréable, mais comme elle l'avait bien compris, je n'étais pas en forme. De plus, dans un éclair de lucidité, je me dis qu'elle devait certainement être en train de sonder mon esprit pour capter mes pensées. Deuxième soupir. Je relevais enfin la tête et rouvrit les yeux. Je tachais de cacher ma colère encore bien présente. En règle général, je ressentais tout avec une intensité décuplé, dû à mon don. Aussi ma colère, ma frustration, n'était pas celle de tout adolescent normal. Ils étaient beaucoup plus précis, et mordant. Si je les laissais aller, je risquais de créer un chaos total autour de moi. Aussi, il valait mieux que j'aille voir ailleurs, pour ce soir du moins. Je me relevais doucement, en tentant de rester stable sur mes pieds. J'étais vêtu d'un simple bas de jogging blanc. Mon torse était toujours découvert, et mes cheveux en bataille. Je souris, faussement, à mon amie et lui ébouriffa ses cheveux bruns.

Va ! Je te pardonne Sidney...

Je passais une main dans mes cheveux, un tic fasse à mon agacement. Je pris alors un t-shirt qui trainait sur mon lit et l'enfila avant de me tourner vers la fenêtre. J'adorais m'adosser contre la mur dans lequel la vitre était encastrée. Je savais que de là, je pouvais tout voir de l'extérieur. Je mis assis, et posa ma tête contre la vitre froide. Je me laissais aller à la contemplation de la lune, la nuit, les ombres de la forêt. Dans un ultime éclair de lucidité, je demandais à Sidney, par mon esprit, de ne pas faire trop de bruit, et de s'amuser comme elle avait prévue de le faire. Puis je laissais mes yeux se fermer et retomber dans l'inconscience.

H.J : Allez Les MECS !! Venez paR ici un peu xD

Une nuit silencieuse...L'obscurité des dortoirs...Cela ne faisait que quelques heures qu'Ed avait franchi la porte de la Mystery School mais il n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'il allait passer d'autres longues heures ici. Il n'avait rencontré personne, et n'osait pas trop s'approcher des autres. Ils lui semblaient tous si...joyeux ? possible ! son sentiment n'était pas vraiment clair. Il avait tellement peur ! De plus, il se désespérait de ne pas croiser son amie, celle qu'il cherchait avidement depuis des années. La nuit allait être longue, surtout pour un insomniaque tel que lui ! Passer des heures à laisser son corps moisir dans un lit, quelle idée ! Son habitude l'avait conduit à ne dormir qu'en cas de forte chaleur dans des coins discrets où il ne serait pas remarqué. La nuit, c'était bien trop dangeureux, on pourrait lui voler ses affaires ! Ainsi, pensait-il, les hommes sont cupides et méchants. D'où sa peur étrange des autres... Il était longtemps resté assis dans son lit, scrutant soigneusement son entourage, comme pour s'en imprégner. Lui n'avait jamais eu de famille, alors il n'avait rien à quoi penser à part à son avenir. Qu'allait-il devenir ? Il aurait son diplôme, mais alors? allait-il seulement être utile ? Peu de chances !...

Il n'avait qu'elle. Sa seule amie. Et elle l'avait abandonné comme un malpropre, en plein milieu de la rue, sans argent ni réconfort. Au bout de quelques mois, l'ambiance était redevenue normale et il n'avait plus peur, seul la nuit. La journée, il guettait la moindre petite pièce, le soir il restait dans le noir, attendant que le jour et les passants se lèvent. Ainsi va la vie ! Et pour une fois qu'il avait un lit, il n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'il vivait ici. Il soupira, seul dans le noir, et se leva. Il savait où il ne devait pas marcher, il avait entre guillemets retenu l'emplacement des chaussures, vêtements et autres, ce qui ne l'empêcha pas pour autant de se casser la figure sur une basket. Il faillit pousser un cri mais se retint et s'écrasa par terre en un bruit sourd. Il se releva et s'enfuit vers les toilettes, où il se rinça le visage, fatigué. Ses yeux étaient cernés, son visage très mince et son corps, musclé par toutes les courses qu'il effectuait pour un peu d'argent, mais cependant pas assez gros. Il mit sa main sur son visage et ferma les yeux, résigné. La rue se voyait sur lui. Il n'en avait plus honte, mais il était fatigué.

Il revint à la chambre en marchant doucement pour ne réveiller personne lorsqu'il vit la lumière allumée. Alarmé, il ouvrit la porte tout doucement et vit une jeune fille sauter partout en riant. Il resta sur le pas de la porte, abasourdi. Cela faisait bientôt deux ans qu'il n'avait pas vu de jeune fille aussi mignonne et non emmitouflée dans un manteau. Il n'osait pas bouger, un peu secoué. Il regardait les garçons soupirer et se retourner, comme si cela était presque normal, sauf un qui parla à la fille. Ils avaient l'air d'être amis. Amis...Un mot qu'il n'avait pas prononcé depuis longtemps. Car il n'avait presque plus besoin de parler, dans la rue. Un seul regard suffisait aux gens pour comprendre. Il hésita un instant et s'avança dans la chmbre, s'asseyant sur son lit en les regardant avec envie.

» Petite escapade
» Une petite chanson pour la route !
» Petite pause dans le parc... (Libre)