Just smiling [Pv Steve]

Just smiling

[Steve..

J

L

- Qui est là?

Le vent était frais, presque trop. J'avais du mal à ne pas frissonner, mais avec une certaine force d'esprit je réussi à me convaincre que j'avais chaud. Je n'étais pas rentré au dortoir la veille, était resté avec Line, dehors, à nous promener dans le parc, la fontaine, une partie de la nuit. Les étoiles avaient été des plus brillantes que j'ai pu observer ici. Mais peut être que ma vision avait été agréée par la fille que je tenais dans mes bras. Une partie de la nuit seulement. Le froid du la forcer à partir, et sa cousine également. Depuis, j'étais resté allongé dans l'herbe, lutant contre la fatigue qui me submergeait. Mais pas très longtemps. Je finis par m'endormir, sur le duvet soyeux du parc. Mes rêves avaient été beaux ce soir, pour la première fois depuis longtemps. J'avais profité de cette douceur retrouvait, en la retrouvant dans mes rêves. Mais bientôt, trop tôt, les premiers rayons du soleil me réveillèrent.

Je me levais alors, et pour lutter contre l'engourdissement, décida de courir jusqu'à la forêt. Je ne m'y enfonçais pas trop cela dit, pas aujourd'hui. Je sentis une certaine surprise, pas loin de la où je me trouvais. Poussais par la curiosité, je me dirigeais vers l'inconnue, afin de l'identifier. Mes pas l'effrayèrent. Je me retrouvais devant une jeune élève. Plutôt mignonne, certes, mais pas vraiment dans mon genre. De tout manière je n'avais plus vraiment de "genre". J'étais casé. Chose que je devais m'efforce de garder en mémoire. Je m'approchais de la demoiselle, resta cela dit à une certaine distance.

Excuse moi, je ne voulais pas te faire peur.

Je lui lançais une onde apaisante. Elle se détendis sous l'effet de mon don. J'adorais utiliser mon pouvoir pour faire du bien aux autres. Trop longtemps je l'ai utilisé à mauvais escient. Mais maintenant cela changeait. J'en étais heureux et fier. Je restais à distance de la fille, et lui parla d'une voix douce, un peu ensommeillée.

Je m'appelle Down Steve. Et toi ?

L

- C'est pas grave ! De toute façon ce n'est pas toi qui m'a fait peur, c'est ...ces bruits que j'ai entendu juste avant, mais bon c'était surement tes pas !

J

- Moi c'est Esperenza...Esperenza De-Losios enchantée!

J

Je l'observais un instant. Elle sentait les effets de mon pouvoir, sans pour autant déterminé qu'ils venaient de moi. Elle se laissa faire, ce qui m'étonna. En général, lorsque je l'utilisais à dose aussi faible, les gens se rebellait contre la sensation. Qu'ils s'y abandonnaient aussi facilement, était rare. Mais cela me permit de ne pas me fatiguer du tout, et tant mieux, mon manque de sommeil et l'épuisement dû à mon don m'auraient fait dormir debout. Chose que je préférais éviter. La jeune femme me dit que je n'étais pas en cause dans son effraye ment, ce qui m'étonna. Elle me parla de bruits venant de la forêt, plus loin. Je tressaillis. La forêt recelaient bien des mystères. Il valait mieux qu'elle s'en tienne à distance pour le moment. Mais elle me rassura instantanément en m'assurant que peut être elle se trompait... Je lui souris en retour de sa gaité. Elle semblait être une jeune femme plein d'enthousiasme, comme cela. Elle me donna alors son nom, en échange du mien. Esperenza...

L'espérance. Très jolie nom, si je puis me permettre.

Elle me relooka alors, d'une façon que je qualifiais de quasi indescente, mais j'y étais habitué. Combien de filles m'avaient déjà regardé ainsi ? Quasiment toutes celles de secondes années, et même plus. Aussi, sous son regard, je ne me sentais nullement gêné. Plutôt amusé même. Elle faisait cela certainement pour me "découvrir". Les gens ne réagissaient pas tous de la même façon face à l'inconnu, certain aimait parler, d'autre était méfiants et distant, et certains préféraient observer, comme elle. Je la laissais faire alors, mais au bout d'un moment, je m'esclaffais et rie.

Tu me trouve à ton goût ?

I

- Merci...

L

- Oui sa se pourrais....

U

- Je pense que cette fois par contre ce n'est pas toi qui fais ce bruit..

C

- Désolé..

Je la regardais d'un air charmeur à sa réponse. "Ça se pourrait", bizarrement ce n'était pas assez, mais où était l'intérêt si je pouvais séduire cette fille juste avec un regard. Enfin, la séduire... c'était beaucoup dire. Surtout que pour garder mon rôle d'"homme parfait", je devais apprendre le sens du mot "fidélité". Je n'avais jamais était un homme casé auparavant. Je passais de fille en fille ne me souciant pas qu'elles pensent que nous étions en couple, ou si elles avaient compris avant ce que nos nuits représentaient. Aussi, le fait de me retrouvais n'appartenant qu'à Line, me faisait bizarre. Mais j'aimais énormément cela. Donc après quelques minutes de réflexions je décidais d'être juste sympa avec Esperenza, en tentant d'éviter le regard aguicheur, et les sourires en coins. Ce sera une sorte d'épreuve pour moi.

C'est alors qu'un bruit se fit entendre. Je relevais la tête vers ce que je pensais être son origine. Je fronçais les sourcils. N'ayant pas senti ce que c'était, l'inquiétude commença à monter. Ce ne devait pas être un élève, ou alors, il devait être "invisible" à mon don. Ce qui était encore plus inquiétant. Je me concentrais, tentant de sentir des émotions qui n'étaient pas la peur de la jeune fille, ou mon inquiétude. Sans résultat. Alors, un arbre explosa soudainement, sans que je m'y attende. Je reculais d'un pas, cela m'avait surpris. Et regardais les débris avec une incompréhension qui n'était pas habituelle. Cela faisait beaucoup d'événements en si peu de secondes. Esperenza s'excusa... Je relevais la tête vers elle, et lui souris après un moment, enthousiaste.

C'est toi qui a fait cela ?

Je lui montrais l'écorce arrachée, mon sourire ne quittait pas mes lèvres. Ainsi, j'avais découvert son don. Intéressant. C'était étrange de voir à quel point les dons et leur possesseurs pouvaient être différents. Lorsque l'on voyait cette fille a l'apparence si fragile et mignonne, il était difficile de croire qu'elle avait des facultés si destructrices. C'était donc intéressant, de mon point de vue.

Tu fais exploser des trucs ? C'est bien cela ?

Alors que j'attendais sa réponse, je lui fis signe de me suivre. Et je commençais à remonter un peu plus dans le soleil matinale. Nous quittâmes le lieux où le bruit nous avait surpris, et je l'amenais dans le parc verdoyant de l'école. C'était un lieux que je trouvais de toute beauté, surtout le matin. La rosé rendait le sol brillant et féérique...

L

Q

- Heu...en faite non je n'est pas "fais" cela car je ne l'est pas voulu, mais je l'est "causer" plutôt on va dire..

I

- Oui c'est bien sa, mais je ne le contrôle pas du tous, il se déclenche quand j'ai peur ou que je suis en colère ou encore quand j'éprouve un plaisir intense,....ce qui parfois est assez gênant d'ailleurs..

U

- Et toi c'est quoi ton don ?

Je la regardais. Elle sembla apprécier le parc dans lequel je l'avais conduite. Je souris simplement. La bise qui s'élevait des arbres étaient fraiche ce matin encore. L'hiver s'installait petit à petit, pourtant le froid n'avait aucun impacte sur moi. Pas que je fasse le mec super insensible, mais je ne craignais pas le froid. Contrairement à la chaleur, que je trouvais très vite suffocante. Je n'appréciais pas l'été; c'était une saison trop lourde. L'hiver par contre promettait bien des choses. Comme part exemple, des soirée au coin du feu, dans une salle quasi vide, ou la seule occupation qu'il y est soit le réchauffement... Je frémis. Mes fantasmes, ces temps ci, ce faisaient de plus en plus fréquent. Depuis Cette soirée, en réalité. Je soupirais. Esperenza s'assit au pied d'un arbre et ramena ses jambes près de son corps, pour se réchauffer. Je me penchais vers elle, enleva ma veste -celle qui ne me quittait jamais- et lui passa autour des épaules. Elle était encore chaude et l'empêcherai de frissonner pour rien. Je me retrouvais devant, habillé d'un t-shirt noir à manche longues qui mettait délicieusement mon corps en valeur. Tout comme mon jeans d'ailleurs.

Tiens, ca va te réchauffer.

Je décidais alors que je devais peut être répondre à sa question. Je regrettais de ne pas avoir de contrôle sur les sensations physique des gens qui m'entourait. Mais leur émotions étaient déjà quelque chose de très entreprenant. J'avais parfois du mal à distinguer mes propres sentiments de ce de mes congénères. Heureusement j'étais dans cette école pour apprendre.

J'ai le pouvoir de faire ressentir les émotions que je veux au gens qui m'entoure. Fascination, adoration, haine, colère, tristesse... Mais je ressens aussi ce qu'ils ressentent à chaque instant.

Ce qui était le mauvais coté de ma condition. Mon don était celui d'un dominant. Je pouvais contrôler qui bon me semblait. Après tout, la plupart des gens prenaient leur décisions par rapport à ce qu'ils ressentaient. Je pouvais les influencer dans leur choix. Ce que je détestais faire.

Je le connais depuis que j'ai 8 ans... Alors je dois avouer le maitriser plutôt bien...

Je repensais alors au fait qu'elle même n'utilisait son don que sous le coups de sentiments trop entreprenant.

Je pourrais peut être t'aider à contrôler ton don ?

L

- Merci beaucoup ! Mais toi tu n'auras pas froid?

J

- Ah très intéressant, mais faut pas que sa tombe entre les mains de personnes mal intentionné...

I

- Se serais super mais je sais pas comment tu va t'y prendre ! mais je me suis déjà blessé a cause de sa et j'aurais peur de te faire mal ou autre ..

J

Non, je n'aurais pas froid. Aussi à sa question je répondis négativement. Puis je regardais sa réaction face à la découverte de mon don. Des personnes mal attentionnées... Je baissais les yeux quelques instants. Peut être que je n'aurais pas du le faire, mais c'était plus fort que moi. Comme à chacune de ces remarques, je me retrouvais habité par une honte douloureuse. Ma mémoire me titilla encore et encore. Mon subconscient voulait que je me rappelle, ce que je me refusais, évidemment. Mais comme à chaque fois, je combattais avec de pauvres armes dérisoires. Ma volontés. Elle ne pesait pas lourde face aux remords qui m'inondaient, mais c'était tout ce que j'avais. Alors, je relevais la tête, et planta mes yeux dans ceux d'Esperenza. Peut être était ce une autre erreur de ma part. Je devais me reprendre. Elle hésitait à me laisser l'aider. Je fis un haussement d'épaule qui signifiait "peu importe". Puis je repris un petit sourire rassurant.

Ne t'en fais pas. Je n'aurais qu'à te calmer un bon coup, je pense que je risque moins que toi...

Après tout j'étais sure qu'elle était plus dangereuse pour elle que pour les autres. Je l'imaginais prenant peur et faisant exploser un mur de brique, un arbre immense ou autres choses encore. Ce pouvait avoir des conséquences atroces sur elle. Cette pensée me fit frémir, désagréablement. Je regardais cette jeune femme, à l'apparence si fragile, et l'imaginais ayant mal, me brisait le coeur. Ou presque. C'était insupportable. Je ne comprenais pas pourquoi les dons étaient ainsi. Appartenant à des personnes qui ne pouvait les utiliser comme il le faudrait. Pourquoi est ce que ses facultés blessés ou faisaient souffrir. C'était injuste. Quand je pense que j'avais utilisé ce don autrement... L'utilisant à des fins personnelles et égoïstes. Avant, j'avais changé n'est ce pas ? Je n'étais plus le même.

Si je n'utilise pas mon don pour aider les autres, à quoi peut il bien me servir ?

L

J

- Ok.. Mais pour le déclencher il faudrait que je pense a quelque chose, quelque chose qui met déjà arrivé, et âpres j'essayerai de diminué le champ d'activité de mon don a un seul objet mais je ne sais pas si j'en suis capable alors si tous ce met a exploser je compte sur toi pour m'aider sil-te-plais..

J

T

Je la laisse faire. Me disant, tentant de me persuader, qu'il n'y avait aucun dangers. J'avais du mal à croire que cette fille était capable de faire du mal, même sans le vouloir. Mais apparences et convictions n'étaient pas de paires, et malheureusement je me trompais. Je la regardais calmement. Elle fixais la poubelle en face de nous. Je ne savais pas à quoi elle pensait. J'accordais mon esprit au sien et me laissais prendre dans la cohue de ses bouleversements. Car c'était bien cela, ses émotions étaient une suite ininterrompus de bouleversements diverses. Toutes négatives cela dit. Pas une once de beauté dans sa tête. De la terreur, de la douleur, des sentiments d'injustices, de la crainte, de la peur, de la frayeur. Une attente, toujours, incertaine, que peut être ce pourrait s'améliorer. Tout du moins c'est ce que je pus analyser. J'entrais plus dans les détails, tout ce transforma en une immense vague de colère sourde et foudroyante. Un hargne telle que l'on en voit rarement. Et moi, j'en étais le témoin. Mon visage de laissait paraitre aucune émotions. Je n'étais plus moi. J'étais elle. Je vivais ses sentiments avec elle dans une alchimie quasi parfaite. Pas complètement, tout juste ce qu'il me fallait. Je laisse faire. Elle tente bizarrement de contrôler sa haine. Sa colère pourtant est trop lourde pour qu'elle, elle puisse la contrôler. Mais moi, par contre, je connaissais bien ce sentiment. C'était ainsi, j'étais habitué à certains sentiments plus qu'à d'autre. Aussi la douleur, la souffrance ou la colère n'avaient quasiment aucun secret pour moi. Je pouvais aussi bien les maitriser, que les augmenter, les transformer, les faire disparaitre. Contrairement à l'amour, l'espoir, ou le bonheur qui étrangement étaient moins flexibles. Là, j'étais sur mon terrain. Je voulais voir de quoi elle était capable, aussi je la laissais faire exploser sa hargne. Un banc explosa ainsi que la poubelle. Une bande d'étudiants se pétrifia d'un coup, sans comprendre. Ils étaient des proies pétrifiés face à un ennemi mortel. Je me demandais si Esperenza était capable de leur faire mal. Pouvait elle faire exploser des êtres vivants ? Sadique...

Lorsque je sentais qu'elle perdait réellement le contrôle, je passais à l'action. Les larmes de hargne coulaient sur sa joue. Elle avait un esprit fragile, ses émotions étaient faciles à manier. Parce qu'elle devait avoir un lourd passé, je le devinais aisément. SI un simple souvenir avait réussi à la mettre dans cette état, je n'osais imaginer ceux par quoi elle était passée. Je me concentrais, changeant peu à peu sa colère en peine. Un sentiment plus doux. Ses pleures devinrent erratiques, je ne la laissais pas longtemps dans cette état. Je contrôlais totalement son esprit, ses émotions. Mais je ne pouvais pas passer directement de la peine au bonheur, ou de la colère à la compassion ou aux rires. D'une parce que cela la chamboulerais pour pas mal de temps. De deux, parce que je n'avais pas assez de force pour ce faire. Je n'avais presque pas dormi de la nuit, aussi me trouverai très vite affaibli. Je rendait sa peine moins suffocantes, et peu à peu la calma. La rendit sereine pour finir. La crise était passée, j'espérais qu'elle ne repense pas tout de suite à sa douleur. Parce que sinon, je ne pourrais pas la rattraper. Ma tête tournait, je n'avais plus de force. Je me pris la tête entre les mains, et respira profondément. J'essayais aussi de reprendre contenance, afin de ne pas tomber tout de suite dans les pommes.

Excuse moi, je suis fatigué.

Je restais ainsi un instant, avant de finalement relever la tête et de faire face à la jeune fille. Je lui souris, un peu faiblement, mais c'était tout ce dont j'étais capable.

Ton don est intéressant. Destructeur. Mais tes émotions sont facilement changeable, je ne comprend pas pourquoi. Par contre je crois que nous devrions remettre cela à plus tard. Nous irons en salle d'entrainement aussi. Ce sera plus sur, tu ne pourrais blesser que toi ou moi.

Chose que je ne craignais pas du tout.

- Qu'en penses tu ?

J

- Ah sa s'explique! Regardez la bas c'est la fille bizarre qui fait tous péter.. C'est surement elle qui a encore fait des sienne..

J

- Désolé...j'...j'aurais du mieux me contrôler..

I

- Oui si tu veux...c'est vraiment gentil de ta part de m'aider, sur tous que c'est fatiguant pour toi..

J

Je la regardais, la dévisageais pour être plus exacte. Elle s'était excusée de ne pas avoir pu contrôler sa colère. Je ne comprenais pas. Elle ne pouvait pas la contrôler, c'était normal. C'était humain. Personne dans ce monde ne pouvait faire en sorte que ses sentiments ne soient pas trop persévérants. Mais c'était ainsi. Les émotions faisaient l'identité. Sans elles qu'étions nous ? Rien. Esperenza, comme tout les autres, devait se laisser transporter par ces émotions, pour pouvoir vivre. Même si elle n'aimait pas ce qu'elle ressentait. Même si tout n'était pas amour et beauté. Même s'il ne s'agissait que de la colère ou de la peine. Elle devait ressentir. Elle le devait. Mais en même temps, je comprenais sa remarque. Elle ne savait pas ce que c'était que de ne rien ressentir.

Ne t'excuse pas pour cela. C'est normal. Et puis, tu m'avais prévenu.

Je reprenais peu à peu un minimum de contrôle. Je ne pouvais plus utiliser mon pouvoir pour le moment, mais je ne pouvais m'empêcher de l'analyser. De tout manière, cette partie la de mon don était constant, tout comme Sidney avec le sien. Aussi, je ne me fatiguais pas. Je laissais ses émotions me transporter. C'était bizarre. Parfois je me fatiguais à tenter de ressentir quelque chose par moi même, alors je partageais l'esprit d'un autre. Comme maintenant. Esperenza semblait hésitante. Je savais que je devais être la cause de cette hésitation. Est ce qu'elle... M'appréciais ? Apparemment oui, mais elle n'était pas rassurée pour autant. Je lui souris doucement, comme pour lui donner cette assurance dont elle semblait avoir besoin.

Mais je t'en pris, c'est normal. Comment ne pas résister à l'envie d'aider une demoiselle à l'apparence si douce et sereine ?

Apparence seulement...

L

I

- En apparence seulement..

J

- Toi au moins tu peut utiliser ton don en bien, moi je ne peut l'utiliser que pour créer le cahot et détruire des choses, je me demande pourquoi on me l'a donner si c'est pour faire du mal..

Q

Elle fut prise dans une profonde interrogation. Je ne savais à quoi elle pensait, mais je pouvais le deviner. Elle m'avait dit semblait être douce et innocente. Que cachait elle réellement. En tout les cas, elle avait un pouvoir qu'elle ne maitrisait pas, et cela l'effrayait. J'en étais persuadé. Comment réagir autrement en possession d'un don si explicitement destructeur. Elle pouvait pourtant en faire une arme, une protection infranchissable. Pour peu qu'elle apprenne comment s'y prendre. Le fait est qu'elle avait en main -si je puis dire ainsi- un pouvoir clair. Elle avait compris les risques encourues à l'utiliser, pour elle et pour les autres aussi. A l'inverse de moi, tout cela était bien présent dans son esprit. Elle savait... Contrairement à moi.

Alors, je la clouais d'un regard sombre à l'écoute de ses mots. Pas que je voulais lui faire peur, loin de moi cette idée. Mais sa remarque avait fait ressurgir un passé douteux, que je tentais d'oublier, d'effacer. Certes, elle n'avait pas tord. J'utilisais mon don de façon à pouvoir aider les gens qui m'entouraient. Je pouvais les calmer, les rendre doux comme des agneaux, lorsque je me concentrais et utilisais que peu de mon pouvoir.

Je n'ai pas toujours étais ainsi...

Mon murmure était sourd et minime. Je ne sais pas si Esperenza l'avait entendu. Mais je devais faire en sorte que les choses soient bien claires avec moi même. Je n'étais pas un ange, tout du moins je ne l'ai pas toujours été. Je n'avais pas toujours cherché à être aimable avec les gens pour être apprécié d'eux. J'avais usé de mon don, qui au final était encore plus meurtrier que celui de la jeune femme. Mais elle ne pouvais le comprendre. Elle ne savait pas ce que cela représentait pour moi, les difficultés que j'encourais. Je faisais de mon mieux, certes, mais parfois cela ne suffisait pas. Je n'étais pas le possesseur, mais le possédé. Ce n'était pas moi qui maitrisais mon don, c'est lui qui risquait de me submerger à tout moment. Et alors ce serait horrible. Alors je regardais Esperenza, plus doux que tout à l'heure, peut être pour me faire pardonner quelque part.

Regarde le bon coté des choses, tu as conscience du danger que représente ton don... Certaine n'ont pas eu cette chance...

Cela ne la convaincrait peut être pas. Mais c'était tout ce que je trouvais à lui dire. Je pris alors la mesure de ce que je venais de dire. J'espérais qu'elle ne me posa aucune questions qui ne puissent être trop personnelles. Je ne lui répondrais pas de tout manière, et je ne voulais pas la rembarrer, ou l'effrayer...

C

- En tous cas maintenant tu l'est et c'est ce qui compte.

I

- Oui tu as raison!

J

- Steve? que-ce-qu'il y a dans la foret ? Je pense que comme je loge ici j'ai le droit de savoir! Comme sa au moins j'éviterai de revenir dans la foret alors que si personne ne m'explique j'irais surement par curiosité..

C

Elle n'était pas d'une nature curieuse, contrairement à la majorité des filles que j'ai pu côtoyer jusqu'à présent. Je lui souris en guise de remerciement. Ne poser aucunes questions était pour certain une sorte de punition. Chose que je n'appréciais pas tellement. A vrai dire, c'était quelque chose que je détestais carremment. Certaine personne ne comprenait pas le besoin irrépressible qu'avait leur congénères à garder des choses pour eux. Sans pour autant en faire la une des journaux, ou le crier sur tout les toits. La discrétion, le secret, juste cette envie d'oublier. De ne pas devoir constamment se sentir obliger de ce justifier pour des erreurs passés. Parce que c'est de cela qu'il s'agissait ici. D'oublier. Tout du moins, ce l'était pour moi. Après j'ignorais ce qui motivais Esperenza pour sa propre histoire. Parce que j'avais deviné, c'était presque trop évident. D'ailleurs, peu d'élèves ici avaient un passé qu'ils étaient en mesure de regretter. Pourtant il y en avait. Mais je ne les enviais pas. C'était étrange, mais si je n'avais pas eu mon passé, mais un plus calme et presque... Ennuyant, je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui, et je regretterai certainement plus qu'à cette instant. Je devais avoir un coté un peu masochiste quelque part. Mais ce n'était que pure vérité après tout...

Esperenza acquiesça à ma remarque. Elle avait un sourire tendre, que j'appréciais à juste valeur. Sa présence était chaleureuse, sans être envahissante. Elle était simple, tout naturellement, et c'était très agréable. D'ailleurs, le fait qu'elle prenne aussi vite mon parti était bizarre. J'avais perdu l'habitude d'avoir une conversation aussi normale avec une fille. En général, j'étais constamment déboussolé par leur émotions d'excitation à mon égard. Je devais avoir perdu un peu de mon charme. Et je ne savais pas si j'accepterai l'idée. Ou alors mon comportement était différent. Je ne cherchais pas à plaire, juste à être sympa. C'était nouveau ca ! =P

Esperenza resta pensive durant un instant, elle cogitait, et je ne dis rien. La regarda et lui souris gentiment. Simplement. Naturellement. Alors elle me posa une question sur un tout autre sujet que ce dont je m'étais attendu. Bon, avouons le, je ne m'étais pas attendu à grand chose. Mais qu'elle me parle de la forêt était la dernière chose dont je m'étais attendu. Bref... Elle menaça d'y retourner et je ris doucement à cela. Elle était... Adorable. C'était le mot. J'imaginais cette fille, seule dans cette forêt si immensément effrayante. D'ailleurs elle était pétrifiée lorsque je l'avais trouvée tout à l'heure. Etait elle du genre à tenter le diable ? A aimer ce faire peur ? Étrange, étrange... Je soupirais avant de lui répondre d'une voix tintée d'amusement.

Je ne te conseille pas d'y retourner. Ou alors oui, mais de jour et sur le sentier balisé.

Car il y en avait un. Il partait du parc d'ailleurs, mais à l'opposé de l'endroit où je l'avais trouvé. Il était visible des chambres et de l'entrée. Remarque, même ce minuscule chemin qui s'enfonçait dans cette forêt si noir avait quelque chose d'inquiétant.

Et je ne sais pas vraiment ce qui se cache là-bas. Il y à plusieurs légendes inquiétantes qui circulent. Souvent elles parlent de monstres, d'esprits d'anciens élèves perdus la dedans. Ou encore de quelque chose... De pire. Ce n'est pas très clair. Mais nous allons percer son secret... Bientôt.

C'était une évidence, les secondes ne résisteront pas à l'envie d'aller faire un tour dans ce lieux de cauchemars.

Serais tu le genre de fille à aimer te faire peur ?

Je la regardais avec une lueur de moquerie dans le regard.

J

- Je suis quelqu'un qui as très vite peur mais a force d'avoir mal on deviens en quelque sorte un peut masochiste et ben c'est pareil avec la peur..

O

J

Curiosité, envie, excitation... Tout cela ce mélangeait de façon décadente dans la tête de la jeune fille qui me faisait face. A croire qu'au lieu de l'avoir dissuadée d'aller dans la forêt je lui avais donné l'envie inverse. Elle était finalement assez curieuse, mais pas à propos des même sujets que les autres filles. Elle n'était pas du genre mecs et maquillage. Plutôt chaire de poule, apparemment. Je ne comprenais pas les gens qui étaient ainsi. Ceux qui avait besoin constamment besoin de ce faire peur, de ce prouver qu'ils pouvaient aller de plus en plus loin. Par pure envie, parfois, de trouver leur limites. Seulement dans ce cas la il n'y avait pas de limites physiques mais psychologiques. Et certaine personne ne faisaient pas la différences. Ils continuaient toujours plus loin sans remarquer qu'ils faisaient parfois de très grandes erreurs. Après tout, aller faire un tour en forêt, cela ne demandait -en théorie- pas beaucoup d'effort. Juste une persévérance à toutes épreuves. Et une confiance en soi sans limites. Peut être que j'allais trop loin, certes. Je devais dédramatiser. J'étais trop protecteur, même envers une jeune fille que je connaissais à peine. Esperenza reprit la parole, et sa réplique me confirma mes craintes. Elle avait envie d'y aller.

Je ne dis rien, avant un moment. Un long moment. J'étais peut être trop pensif, Esperenza allait croire que j'étais un mec sans assurance. Et timide, peut être. Je ne l'étais pas, malheureusement. Mais je m'étais réveillé ce matin, avec un cerveau en ébullition. J'avais des idées dans la tête, qui se bousculaient de manière désordonnées. J'avais du mal à y voir clair dans ma tête. Mais le mal qui engendrait ces réflexions était horrible. J'avais mal au crane. Et décidais que je devais peut être mettre un peu d'ordre dans mes idées. Je repassais les mots qu'elle m'avait dit en boucle. Elle avait donc beaucoup souffert dans son passé. Et en était devenue acro ? C'était bien cela. A force de souffrir, on en vient au fait que l'on a besoin de cela. Peut être même rien que cela pour se sentir vivant. A force d'avoir constamment peur, ou de souffrir, ou même de faire souffrir, on n'arrivait plus à comprendre les autres sensations. On en distinguait plus que les éléments connu, et on ignorait comment reconnaitre le reste. La bonheur, la sérénité, l'amour, le besoin d'aimer devenaient étrangers. J'en savais quelque chose. Combien de personne avais je croisé dans cette situation ? Beaucoup trop.

Tu devrais peut être prendre la mesure de la chose avant de t'aventurer la dedans... Certains ne sont pas revenus.

Ce qui n'était autre que la réalité. Je n'empêcherais pas cette fille à aller dans la forêt si elle le désirait. Après tout, je ne la connaissais pas. Je n'avais pas de bonnes raisons pour la protéger. Je n'étais d'ailleurs pas très doué dans ce genre de rôle. J'aimais tout de même préservé certaines de mes proches. Ok, seulement deux de mes proches avaient droits à mes services 24h/24. Line, ma moitié, mon unique, la seule qui avait touché mon coeur. Et Maryne, ma meilleure amie, la seule qui savait tout de moi. Mais je n'avais pas assez de force pour m'occuper de quelqu'un d'autre. De plus j'étais assez égoïste pour ne pas vouloir m'occuper d'elle. J'étais un monstre, vraiment. Et j'étais méchant avec cette fille qui n'avait rien demandé. Elle était sympathique. Mais rien de plus. Elle ne m'attirait pas plus que cela, et je ne voulais d'ailleurs pas m'accrocher à elle. Je n'avais pas assez d'affection pour lui en donner.

C'est alors que je me rendis compte que plus personnes ne nous entouraient. Je regardais vers le ciel, devenu plus foncé. Le temps avait passé, sans que l'on ne puisse rien faire. Comme d'habitude. Je sentais maintenant une envie de me retrouver seul qui me rendait irritable. je regardais Esperenza et me leva du pied de l'arbre où nous étions.

Je pense qu'il est temps que je retourne au château. Tu viens ?

S

- Je ferais attention..

P

- Non excuse moi, je devrais rentré seul et réfléchir un peut, j'ai eu une journée assez éprouvante, merci de m'avoir tenue compagnie, et merci de ton aide tu es vraiment gentil, ho et tien ta veste, encore merci..

J

[Terminé =D je préfère comme ça avant qu'on ne sache plus quoi écrire xD, mais si tu en veux un autre je le fais ]

» Steve && Co.
» Down Steve
» Une explosion de sentiments... [PV -> Steve Down]
» Des moments difficiles [PV Steve]