Humeur noire [Maryne]

Dans le parc de la Mystery School, il y avait habituellement des tonnes d'élèves, excepté ce jour-là car une pluie glaciale battait de son plein fort et un vent secouait régulièrement la plaine. Il est vrai que par un temps pareil, il valait mieux rester bien au chaud devant les cheminées de l'école, papoter avec ses amis, être à l'intérieur tranquillement, ... Mais il est utile de préciser que Brad Davis n'est pas de ces gens à se pelotonner à l'intérieur, enfin justement il aimait rester plus à l'intérieur dans son coin tandis que les autres se baladait dehors, mais pas quand l'école était bombée de personnes, il voulait être seul. C'est donc pour cela que le jeune homme se trouvait dans le parc, marchant de long en large, les mains dans les poches, ses vêtements et ses cheveux trempés, néanmoins, il ne s'en souciait guère, bien au contraire. Ses pensées tournaient inévitablement vers Maryne Wight, autrefois sa meilleure amie, dans le désir de l'avoir par après comme petite amie, mais disons que dernièrement, tout cela semblait s'être écrouler avec une rapidité ahurissante. Désormais, une haine incontrôlable tremblait en lui, tel le tonnerre frappant la terre. Il était connu chez Brad Davis que quand il était en colère ou dans le désespoir, il ne valait mieux pas l'approcher car c'est un homme au don puissant et dangereux, il ne contrôlait ni son pouvoir ni ses humeurs noires.
Maryne... Il la détestait de tout son cœur. Il l'aimait de toute son âme. Mais pour le moment, c'était la colère qui le dirigeait, tout à l'heure, il avait frappé dans de nombreux arbres pour calmer sa colère, les déracinant. Il ne voulait plus la voir, plus jamais. Il s'était ouvert à elle, ce qu'il n'avait plus jamais fait depuis la mort de ses parents et la disparition de son frère, il avait exprimé ses sentiments, et elle l'avait repoussé avec des paroles blessantes. Brad se sentait comme à son arrivée à la Mystery : froid, impassible, colérique et dangereux. C'est ce qu'il était après tout... Et puis, lorsqu'il était petit, son père lui disant souvent "Ne pense que à toi, mon petit" et sa mère "Quand on s'attache trop aux autres, on finit toujours par être blesser". Lorsqu'ils avaient prononcé cela, Brad n'avait pas fait très attentions aux paroles, mais maintenant, il les approuvait tout à fait. Il s'était attaché à Maryne, elle l'avait blessé, détruit. Il était à nouveau lâché à lui même, il était seul.
Le jeune Davis continuait de marcher, ne se rendant pas compte que cela faisait deux heures qu'il marchait sous la pluie battante, pourtant il s'y sentait bien, il se disait que personne ne pourrait venir le déranger. Enfin, c'est ce qu'il croyait...

Aujourd'hui, l'hiver était bien là. Une pluie glaciale tombée dehors, depuis pas mal de temps. Personne n'osait sortir dehors, ayant peur d'attraper froid. Bien sûr, c'était le meilleur moment pour moi. J'avais pris un simple pull sur les épaules. Je n'avais pas envie de me casser la tête. Depuis quelques temps, je ne pouvais plus réfléchir à rien. Je pensais toujours à lui. Il ne pouvait plus sortir de mes pensées, ou bien même de mes rêves. Il devait surement me détester maintenant. C'est ce que j'avais voulu. Mais le remord commençait à me ronger. Malgré tout il ne fallait pas que je pense à lui, j'allais bien finir par l'oublier un jour ou l'autre après tout... Quand je sortis dehors, en un rien de temps, j'étais trempée. Dégoulinante d'eau. Mes cheveux trempés, j'avais très froid pour une fois. Mais je ne m'en souciais pas trop. Il n'arrivait plus à me quitter. C'était décidé, même si j'allais le regretter, même si je n'aurais pas dû, il fallait que je lui parle. Demain j'irais le voir. Je comprendrais très bien, qu'il ne veuille plus de moi, qu'il me déteste, il aurait tout à fait raison. Mais j'avais vraiment besoin de lui en fin de compte.

Comme je l'avais prévu, il n'y avait personne dans le parc. Pas une mouche. Hier soir, je n'avais pas pu m'empêcher de me couper. Le sang qui coulait. D'habitude j'étais soulagée. Mais là rien. Ma seule solution, c'était d'aller le voir. Il ne comprendrait surement pas, mais au moins j'aurais essayé. Je marchais tête baissée, mes pieds pataugeant dans la boue. J'avais les chaussettes trempée. Le temps me paraissait long, très long. J'aurais aimé qu'il passe, vite, que je l'oublis. Tout aurait été plus simple, si je n'avais pas baissé ma garde. SI je ne l'avais pas laissé m'approcher.

J'aperçus une grande silhouette au loin. J'étais étonnée, sortir avec ce temps... Je décida de m'approcher pour voir de qui il s'agissait. Je n'avais pas envie de voir du monde, mais ma curiosité était plus forte. Arrivée à un certain point, je me stoppais nette. C'était lui, Brad. Je pouvais encore m'en aller. Mais je savais que si je le faisais j'aller le regretter. Des regrets j'en avais assez pour le moment d'après moi. Et puis je n'avais rien à perdre à présent. je m'approcha doucement de lui. Arrivée à son niveau. je l'observa. Il était grand, trempé, il était encore plus beau comme ça. J'avais envie de lui sauter au bras. Mais il ne fallait pas. J'étais prête à entendre ce qu'il avait à me dire. Je m'étais promis de ne pas pleurer, mais je n'allais surement pas y arriver bien longtemps... Je tenta de poser une main douce sur son épaule.

- Brad... ?

Le silence. La solitude. La colère. Tout semblait tournoyer en Brad... Si il avait été normal, il aurait pu très bien ne pas entendre Maryne tellement il était perdu dans son monde, or il n'était pas normal, c'était un élève de la Mystery School. Ses réflexes affutés l'avertissaient donc qu'une personne se dirigeait vers lui à pas hésitants. Il se tourna vivement et se retrouva nez à nez avec elle. Il aurait voulu s'enfuir en quelques pas fluides et rapides, courir jusqu'à ce qu'il ne puisse plus respirer, s'enfuir ailleurs, tout sauf ici, mais il ne pouvait pas, il était figé sur place, il la regardait néanmoins son visage n'exprimait aucune expression, il semblait dénué de sentiment. C'était cela qui mettait à distance les petits curieux de premières... Brad fixa Maryne et ne dit rien, ce fut pourtant tout autre chose lorsqu'elle osa poser une main douce sur son épaule. Le réflexe fut incontrôlable, immédiat, sa main jaillit de nul part et frappa brusquement la main de la jeune fille, rejetant son bras avec violence, méchanceté, vengeance. Il n'arrivait déjà plus à se contrôler, il bouillonnait de fureur.
Pourquoi était-elle venue ? Qu'est-ce qui lui permettait d'être aussi gentille après ce qu'elle lui avait fait subir ? Pour quoi se prenait-elle ? Princesse ? Toutes ses questions réveillèrent rapidement la folie en Brad Davis. Il empoigna à la gorge la jeune fille et la plaqua contre un arbre proche, son pouvoir en fusion, les pieds de Maryne ayant quitter le sol. Dans ces instants, les yeux de Brad devenaient toujours noirs, remplaçant l'émeraude de ses yeux, c'était un signe évident qu'il n'était plus lui-même. Ses doigts serraient le cou de la jeune fille, celle-ci semblant devenir rouge petit à petit.

- Comment oses-tu ? Qu'est-ce que tu veux ? Tu viens me rechercher pour me faire à nouveau du mal ? Tu crois qu'il n'y a que toi dans cette école ?! Qui es-tu pour... Pour..

M'avoir fait subir cela ? Peut-être était-ce les mots qui se bloquaient dans sa gorge tandis que sa haine se déchaînait contre la cause de son désespoir. Brad avait son visage à quelques centimètres du sien, sa voix sifflant tel un venin.

- Tu n'es plus rien pour moi. Tu es immonde, tu me dégoûtes. Tu ne mérites même pas de vivre... Et puis, est-ce que tu te vois ? Tu te coupes les veines en voulant te faire du bien, tu pleurniches dans ton coin et quand je me suis approché, tu t'es enfuie.

Ses doigts augmentèrent leur emprise autour du cou de Maryne, cette dernière semblant suffoquer sous la force qui l'étreignait.

- Je te hais ! Est-ce que t'as entendu ?!

Son geste lui parut si normale, si facile... Il la souleva puis la jeta contre un arbre à côté, ne cherchant qu'à lui faire du mal, il aurait voulu la tuer. Il resta un moment bien droit, les poings serrés, contemplant cette poupée si légère qui semblait saigner de la tête mais qui restait consciente du mieux qu'elle pouvait. Brad remarquait pourtant qu'elle luttait contre l'inconscience... Tout était aller si vite. Mais la colère de Davis n'était pas apaisée, son corps tremblait sous la fureur et un voile noir continuait de onduler dans l'iris du jeune homme.

Les paroles de Brad étaient pires que tout. Je savais que j'étais horrible, je n'étais qu'une pleurnichade. je le savais. Mais l'entendre dire par lui... C'était dûr. Mais j'avais ce que je méritais, j'avais fait quelque chose d'horrible, j'en subissais les concéquences. Des larmes sortaient de mes yeux, mais sous la pluie on ne pouvait rien voir. Tant mieux. Il m'étranglait, j'avais mal, j'avais du mal à réspirer. Il avait surement raison, je ne méritais surement pas de vivre, ni sa compagnie. C'est vrai, je me réfugiais toujours dans mes larmes, ou mes coupures. D'après Steve, j'étais forte. Tu parles... Il disait juste ça pour moi. Il me détéstait, je l'aimais... Il m'envoya tout à coup dans un arbre. Ma tête s'écrasa contre. Je ne savais plus où j'étais. Tout semblait flou, j'avais envie de fermer les yeux et tmber dans le spommes. Mais je ne voulais pas. je ne le quittais pas du regard. Un liquide chaud se mit à couler sur le devant de ma tête. Quand je rpis ma main, pour m'essuyer, elle était elle aussi en sang. le liquide rouge s'écoulait sur mes habits. Je voulais qu'il arrête, mais je ne savais pas quoi dire. Sis eulementil pouvait me croire. Mais que lui dire ? Il allait encore me frapper. Ce qui me faisait le plus mal, ce n'était pas les coups, mais la personenqui me les ingligée. Ma bouche s'ouvrit malgré moi.

- Je t'en pris Brad. Je... je suis désolée.

Je ne savais même pas si il m'avait entendu. mes paroles me semblait murmure. Je ne ressentais plus la douleur. j'avais trop mal pour ça. Mon coeur était déchiré. Chaqu'une des paroles qu'il prononçait le faisait disparaitre petit à petit.

- Je comprends que tu m'en veuilles. Mais essaye au moins de m'écouter s'il te plait. Je suis vraiment désolée. Excuse moi.

Il semblait de plus en plus en colère, au fur et à mesure que ej parlais. Mais je ne savais pas quoi faire d'autre. J'aurais surement pu me rendre invisible et partir. Mais je n'en avais pas envie. Il fallait que je lui tienne face le plus longtemps possible. Qu'il comprenne, peut-être...

(Désolée pas le temps de corriger les fautes, je fais ça dès que possible. =P)

Il la regarda contempler son sang puis laisser échapper une grimace de douleur. Mais à sa surprise, elle ne s'enfuit pas, surtout qu'elle en avait le pouvoir, non, elle resta plantée là à lui parler, cherchant à capter son attention, à ce qu'il la laisse parler or Brad n'avait pas l'humeur à écouter ses conneries. Elle s'excusait. Pfff... Pourquoi partir puis revenir ? Franchement. Il se tourna vers elle, si les yeux pouvaient tuer, Maryne ne serait plus parmi nous.

- Faut savoir ce que tu veux ! Assume tes actes.

Ces phrases, jetées brusquement, sans trace de gentillesse. On aurait même pu avoir du mal à croire que Maryne et Brad avaient été amis, même bien plus. Elle continua de parler malgré le sang qui coulait le long de son front, petit à petit, mais ne sensibilisant pas Brad, il ne voyait pas le sang, il ne voyait pas les dégâts de sa violence. Sa violence. Etait-elle du à un gène de ses parents ? Sa mère était une mère au foyer, douce et innocente. Son père, Brad ne connaissait rien de lui. Surement que ce côté colèrique venait de ce dernier... Qui sait ? Il avait également hérité de la gentillesse de sa mère, disons que c'était un parfait mélange des deux : côté lumière et côté sombre. C'était le cas de le dire... Hier, il faisia tune déclaration d'amour à Maryne, aujourd'hui, il la battait avec la volonté qu'elle meurt. Brad se prit la tête entre ses mains, n'en pouvant plus de l'entendre. Il tapa du pied, faisant trembler le sol, tout en criant.

- TAIS-TOI !

Il frappa dans un arbre et ce dernier tomba à quelques centimètres de Maryne. Si Brad continuait à avoir des colères pareils, il n'y aurait plus d'arbres dans la forêt. Et elle parlait, cherchant à s'excuser, ce fut de nouveau les mots de trop. Brad sauta droit sur elle et arriva accroupit juste devant Maryne, il la giffla violemment, laissant une marque rouge sur sa joue et remuant la blessure à son crâne. Il se releva brusquement, la regardant de toute sa hauteur.

- Si tu savais comme je voudrais que tu n'existe pas.

C'était la vérité... Il se sentait à un bord ou plus rien ne se contrôle. Deux côtés se situaient à ce bord, si Brad tombait en arrière, il se retrouvait dans la réalité des choses, il redeviendrait le gentil être qu'il pouvait être, si il tombait en avant, qui sait ce qui arriverait à la jeune Wight.

Il me frappait, encore et encore. Il faisait vraiment peur à présent, vraiment. Je ne le reconnaissais plus. Je n'arrivais plus à voir l'être qui avait été si tendre avec moi. Il fallait que je trouve une solution. Si je n'arrivais pas à me faire pardonner, je ne pense pas que j'aurais très envie de rentrer et puis à quoi bon. Sans lui, je ne voyais plus vraiment l'intéret de rester ici. C'était la première fois que quelqu'un compté autant pour moi. Ce sentiment, je l'éprouvais pour la première fois et je ne voulais pas le perdre. J'avais de plus en plus mal. Je sentais mes forces me quitter petit à petit. j'avais du mal à bouger. Il ne me croyait pas. Il ne voulait pas m'entendre. Il ne voulait pas que j'existe. Cette dernière parole, fut sûrement l'une des plus dures à supporter. J'éclatais en sanglot. heureusement que la pluie tombait. Je ne voulais pas qu'il me voit pleurer. Mais que faire. La pluie glacée qui me tombait dessus, la douleur qui parcourait mes membres. Tout à coup il se retrouva devant moi. D'un instant à l'autre, sa main me gifla violemment. Par réflexe, la mienne monta à ma joue. Je n'osais pas tourner la tête. J'avais bien trop peur. Il était si violent. Je me demandais si c'était bien lui qui se tenait devant moi. Il semblait prendre plaisir à me frapper. J'aurais pu en être dégoûtée, mais il me manquait trop pour que je l'abandonne une seconde fois. Je le voulais à mes côtés pour toujours.

Dans un élan. Je me leva rapidement. Je ne pensais pas que mes jambes m'obéiraient, mais elles agissaient seules. Je n'avais plus l'impression d'avoir de corps. Juste d'être un esprit. Une sensation bizarre. Je mis quelques secondes à me stabiliser. Je le fixa, ses yeux n'avaient plus la même couleur que d'habitude. Ils étaient bien plus foncés, presque noirs. Mon corps était à quelques centimètres du sien. Malgré l'atmosphère glacée, j'arrivais à sentir son souffle délicieux sur ma peau. Mes mains se posèrent sur ses joues. J'attira son visage vers le mien et l'embrassa avec le plus de passion possible. Je restais là, je continuais, je ne voulais pas m'arrêter. Ce serait sûrement le dernier, il allait me frapper bientôt, me dire de dégager. J'en profitais à fond. Mes mains descendirent jusqu'à ses anches. Je parcourais délicatement les courbes de son corps. Le temps semblait passé si doucement, tendis qu'il ne c'était passé qu'une fraction de seconde. Je ne voulais pas m'arrêter, continuer éternellement. Ma bouche dévia sur son oreille.

- Je t'aime, je t'aimerais toujours. Tu pourras continuer à me frapper, je t'aimerais toujours. Toujours Brad tu m'entends.

Mes jambes allaient lâcher sous mon poids. Je les sentais se dérober sous mon poids. Je ne pouvais plus bouger, ma tête allait exploser et puis il allait me frapper d'un instant à l'autre, là par contre je tomberais sûrement dans les pommes, même avec toute la volonté du monde. Je déposa un dernier baiser sur ses lèvres glacées et ferma les yeux.

A nouveau, les évènements défilaient sans que Brad puisse se rendre compte de la situation. Elle semblait si fragile, si impuissante face à lui... Il s'en rendait compte petit à petit et commencait à sentir le poids des regrets lui peser dessus. Il la regarda, ne bougeant à nouveau plus. Lorsqu'elle se remit sur ses pieds, chancelante, Brad esquissa un geste pour la rattraper dans son élan, mais il se retint, il fut si imperceptible qu'elle ne dut même pas le remarquer. Tant mieux, cela ne lui donnait pas d'espoirs. Ces pensées noires furent balayée par l'image de Maryne affaiblie. Brad aurait voulu l'aider, embrasser chaque part de son corps mais il en était empêcher par les évènements derniers. Le jeune homme laissa le jeune fille l'embrasser passionément et il lui rendit son baiser, à leur surprise, mais ca, Maryne ne dut pas s'en rendre compte non plus, déjà dans les vapes. Il vit alors son corps se courber puis elle sombrait dans les ténèbres. Le réflexe de Brad fut rapide, son pouvoir se déclenchant à nouveau... Il attrapa son corps, puis la souleva du sol, non cette fois-ci pour la jeter par terre tel une poupée mais pour la porter avec tendresse dans ses bras musclés. Il ferma les yeux un instant et soupira, en devinant qu'il cédait une fois de plus... Face à Maryne, il étai tlui-même, dans un sens, impuissant. Ses paroles... Vraies... Touchantes... Pourquoi seulement maintenant ?
Brad marcha vers la Mystery, constatant avec inquiétude que le sang continuait de couler à flot de son crâne. Il courut même à un moment, allant droit vers l'infirmerie et la déposant sur un lit, la jeune fille dans une parfaite insconscience. L'infirmière arriva rapidement et regarda avec une expression d'horreur les dégâts.

- Mais que... Que... Que lui est-il arrivé ?

Brad ne sut d'abord pas quoi répondre mais répondit par la vérité.

- Je l'ai frappée.

Horreur sur le visage de l'infirmière qui eut un mouvement de recul que Brad percut parfaitement grâce à son pouvoir.

- Mais... On se disputait et je... Je n'ai pas contrôlé mon don. Je suis désolé...

La vérité. L'infirmière acquiesca en silence, semblant accepter les explications. Elle fit ses soins auprès de la demoiselle, bandant son crâne, mettant de la pomade sur sa joue et soignant les diverses blessures faites par la chute lorsque Brad l'avait jetée contre l'arbre. Il regarda tout cela avec inquiétude et ne cessa de poser des questions auprès de l'infirmière qui lui certifia qu'elle allait s'en sortir, qu'un jour ou deux de repos suffirait. Après deux heures, elle demanda à Brad d'emmener Maryne à son dortoir, l'infirmière connaissant le don du jeune homme. C'est donc ainsi qu'il porta la jeune fille toujours dans son sommeil, jusqu'au dortoir... Les yeux de Brad Davis n'étaient plus noirs.

[[Je fais un sujet demain dans le dortoir des filles. Si tu as le temps de faire avant moi, fais genre que tu te réveilles avec moi qui attend à tes côtés, tu vois ? xD]]

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