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 Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)

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Down Steve
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Down Steve


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MessageSujet: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyMar 6 Jan - 20:23

    Depuis combien de temps n'étais je pas venu dans cette pièce ? Mon dernier souvenir ici était des plus douloureux de ma vie. Alors que je venais de trouver la femme de ma vie, j'avais joué les enflures avec celle qui se trouvait être sa cousine et c'est dans cette pièce qu'au final nous étions tout les trois retrouvé au milieu de la nuit. Line était alors assise à l'emplacement exacte de la où je me trouve à l'instant même. Quand à Sidney, la cousine, et moi, nous nous tenions juste devant. Dans l'ombre des grandes étagères qui habillées la salle. Je nous imaginé alors, tel que nous devions être à l'époque. Uniquement éclairé par la lumière de la lune d'automne. Glaciale, et effrayante. Je nous voyais, Sidney, avec son éternel étincelle d'inquiétude lorsqu'elle regardait sa cousine. Le lien qui unissais les deux jeunes filles m'échappait encore, tant il était unique et grand. J'étais persuadé que c'était plus qu'un simple amour fraternel qui unissait les deux filles, d'autant plus lorsque j'ai appris qu'elles n'avaient aucun réel liens de parentés. Je ne savais pas comment Line prenait le fait d'en connaitre aussi peu sur son passé, et je me promettais de lui en parler.

    Et derrière, je me voyais, alors que je devais avoir les traits tirés par la douleur que ressentait Line, ecchos à celle qui me tiraillé alors les membres. J'avais, après une discution assez étrange et pourtant primordiale, eut droit à un délai. Elle avait eu besoin de temps, et d'après l'évolution de notre relation, je pouvais être fier d'avoir pu resté loin d'elle durant cette période. Courte peut être, mais qui m'avait plongée dans une profonde dépression. J'avais recherché partout la solitude, que pourtant je n'appréciais pas. Etant même allé jusqu'à évitée ma meilleure amie, Maryne. Je ne sais pas pourquoi j'avais eu cette idée si stupide, elle aurait pu être la seule à avoir le pouvoir de me réconforter. Mais je devais être trop aveuglé par ma douleur pour m'en rendre alors compte. D'ailleurs lorsque j'y repensais, cela faisait longtemps que je n'avais pas discuté tranquillement avec elle. Je l'avais vu en cours, parce que je lui avais demandé d'y retourner, et qu'elle ne voulait pas me mettre en colère. Ce que je comprenais, mais je trouvais son attitude étrange ces derniers temps. Et ce matin, j'y pensais alors, penchais au bord de cette fenêtre, regardant au dehors la neige tomber.

    Je m'étais réveillé alors que le soleil n'était pas encore levé. Dans les 4h du matin, si j'ai bien lu l'horloge qui se trouvait dans notre chambre. Mais en même temps, l'obcurité m'empêchais d'être sur que cette horaire fut le bon, et puis quel importance ? Je m'étais alors levé, incapable de retrouver le sommeil, et les ronflements incessant de mes compères m'empêchaient de penser normalement. De penser tout court. Alors, pour éviter de me faire prendre par les éducateurs qui tournaient encore dans les couloirs, j'étais sorti en silence, et avais marché jusqu'à ce lieux si serein. La bibliothèque. Et sans un mot, sans réel pensée, je m'étais assis ici. Je ne sais pas depuis combien de temps je me trouvais dans cette pièce. Mais c'est avec un automatisme et une aisance incroyable que je m'étais assis près de cette fenêtre. Regardant encore au dehors, je souris d'une joie pure.

    La neige tombait au dehors. La première de l'hiver... Les flocons blancs étaient magnifique aux premières lueurs de l'aube. La lumière alors était des plus féérique et jamais je ne pourrais m'en lasser. Rester des heures à contempler ainsi le trajet incessant de cette magnificience de la nature ne me dérangerai pas outre mesure. Peut être que si j'étais moins seul cela serait plus agréable.

    A vrai dire, ce silence, cette solitude, commençait à me peser...
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Maryne Wight

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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyMer 7 Jan - 0:55

Je n'avais pas vraiment l'habitude d'aller flâner à la bibliothèque. Mais je n'avais pas envie d'être dérangée et je savais qu'il n'y avait jamais beaucoup de monde là-bas, ou alors c'était le silence complet. Pourtant, j'étais un peu idiote de me préoccuper de cela, car à cette heure-là, de toute façon il n'y avait presque personne, nulle part. C'est vrai que cette chère bibliothèque contenait de très bons livres, que j'avais d'ailleurs déjà tous lu, mais je trouvais l'atmosphère trop glaciale. Néanmoins, j'adorais la lecture, quand je lis un livre, je me sens bien. Comme transportée. J'ai tendance à oublier mes problèmes, à penser à autre chose, je m'évade. Le mieux c'est de lire le soir, comme ça, cela à tendance à m'éviter des cauchemars trop horribles. D'accord ils ne disparaissent jamais complètement, mais ils sont beaucoup moins effrayants. EN fait la lecture, c'était un peu comme mes coupures, en mois puissant malheureusement. D'ailleurs en y pensant, cela faisait longtemps que je n'avais pas touché à une lame. Je jetai un petit coup d'oeil sur mes avant-bras. Une ou deux cicatrices par là, mais qui me semblaient assez anciennes. Je me rendais alors compte que peut-être que je commençais à être heureuse. Un bonheur que bien sûr, j'étais persuadée de ne pas mériter. Pourquoi tout le monde s'efforçaient de me rendre heureuse, alors que moi, je ne leur afflige que du malheur. Ils sont trop gentils avec moi et je n'ai jamais été capable d'en faire de même. Pitoyable, vraiment...

Je ne pouvais pas vraiment dire que je m'étais réveillée, vu que je ne m'étais même pas endormie. En quittant la chambre, j'avais tout de même penser à jeter un petit coup d'oeil au plafond. Il était alors 3h00 du matin. Mais maintenant que j'arrivais devant la bibliothèque, il était surement bien plus tard. J'avais toujours cette fichue attelle qui m'empêchait vraiment de marcher. J'avais galéré tout le trajet. En arrivant, bien-sûr personne. La grande pièce pleine d'étagère était vide. Je m'approchais des innombrables montagnes de livre doucement. Pourtant, à un moment, une silhouette me fit légèrement sursauter. Je n'avais pas reconnu la personne sur le coup. Mais en m'approchant et mes yeux s'étant habitués à l'obscurité, j'avais pu deviner la silhouette de mon cher Steve. C'est vrai que cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. Il me manquait d'ailleurs. J'avais eu l'occasion de le croiser, en cours, mais pas de lui parler. Sa voix me manquait, sa tendresse aussi. Depuis que j'étais avec Brad, je n'avais pas eu le temps d'aller le voir. Ou peut-être pas la courage. C'est vrai que je n'avais pas très envie de m'expliquer.

Je m'approchai de lui silencieusement. Son regard était plongé à travers la fenêtre. Dehors, dans la nuit sombre on pouvait apercevoir quelques petits flocons tomber. C'était magnifique. La première fois qu'il neigeait depuis cet hiver. AU fond de moi, j'espérais qu'il ne me pose pas de question à propos de cette attelle, ou bien même de mes petits restes de blessures sur le visage. J'avais une peau qui avait tendance à énormément marquer et les bleus et hématomes n'étaient pas encore bien parti. Mais malgré tout je ne pourrais pas me passer de lui plus longtemps et puis lui raconter tout ça me ferait surement beaucoup de bien. Après tout il était le seul à qui j'arrivais à me confier sans retenue. Je me baissai pour être à sa hauteur. Dans son dos, je passai mes bras le long de son cou et les croisai sur son torse. Le serrant fort contre moi, ma tête contre la sienne.


- Tu m'as manqué grand-frère.

Je ne l'appelais que très rarement comme ça, mais j'aimais bien. ET puis après tout pourquoi pas ? C'était ainsi que je le considérais.
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Down Steve
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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyMer 7 Jan - 20:45

    J'entendis le bruit de la porte de la bibliothèque et instantanément je me sentis mieux. Rien que le fait de savoir que je n'étais plus seul dans cette salle immense me fit ressentir une tranquillité qui ne m'était pas habituelle. Dans cette école, c'était certainement l'un des inconvénients majeur pour moi, j'étais toujours sur mes gardes. A cause du fait que je ressentais chaque émotions, de chaque élève présent ici, je n'étais jamais réellement calme. J'aimais en donné l'impression, certes, mais en général c'est lorsque les sentiments sont trop violents et nombreux que je m'arrête. Alors, je me fige, telle une statue, et attends que les choses se calment, ou tente de me concentrer sur une seule personne. Cela me demandait alors une concentration qui me suffisait pour m'apaiser. Je compatissais de tout coeur avec Sidney, qui elle ne devait jamais se sentir seule dans sa tête. J'imaginais l'envahissement des voix, qui devait parfois la rendre dingue. M'enfin ... Je me concentrais donc sur ce visiteur nocturne.

    Il était rare que les élèves se lèvent la nuit, quoi que la plupart collectionnaient les nuits blanches. Mais ce qui m'intriguait le plus c'était le fait qu'il ou elle soit venu à la bibliothèque. D'ailleurs je me demandais même pourquoi moi j'étais venu ici. N'aurais je pas été mieux dans le réfectoire, ou même dehors sous cette neige fabuleuse et ensorcelante ? Peut être parce que je recherchais la chaleur étrange de cette pièce. De mon point de vue, la bibliothèque de Mystery n'était pas vraiment un de ces lieux de travail ou règne une tension constante, et un silence pesant. Elle était plus une sorte de sanctuaire du savoir et de la culture. On y trouvait tout ce dont nous désirions. Je me demandais si il n'y avait ne serait ce qu'un seul livre qui n'était pas ici. Je baissais alors le regard vers l'exemplaire de "Salammbô" que je lisais alors. Je haïssais Flaubert, pour moi ce n'était qu'un humain qui s'était planté dans sa vie. Et d'ailleurs ce roman n'était qu'une suite incessante de scènes sans intérêt. Mais j'avouais que Flaubert avait une manière que décrire les sentiments de ses personnages, tout à fait fascinante. Je fus arrêté dans l'élan de mes pensés par deux bras qui m'enlaçait.

    Alors j'entendis la voix douçâtre de ma meilleure amie, ma soeur de coeur. Ma chère et tendre Maryne. Je souris, soupira de joie, de contentement. Je prenais alors la mesure du manque que m'avait infligé son absence. Je ne savais pas ce qui lui était arrivé depuis ... Trop longtemps à vrai dire. Je me tournais alors face à elle, et l'attira sur moi, comme d'habitude. J'embrassais alors son front, tendrement.


    - Ca fait plaisir de te voir Petite soeur.

    Je lui souris, alors je sentis que quelque chose n'allait pas. Elle semblait hésitante, sans que je ne comprenne d'où venait son malaise. J'avais la désagréable impression d'avoir raté pas mal de choses. D'être complètement largué, et je n'aimais pas cela. ENcore moins lorsqu'il s'agissait de Maryne. J'étais si proche d'elle, que parfois cela en devenait alarmant. Surtout parce qu'elle pensait qu'elle ne le méritais pas, chose que je ne voulais surtout pas entendre sortir de ses lèvres. Pour moi, elle méritait bien plus que je ne pourrais jamais lui offrir, en tant qu'ami, en tant qu'homme. Je l'avais vu, durant 2 ans, grandir, murir et petit à petit s'ouvrir un peu plus au monde qui l'entourait. Pas complètement certes. Et toujours j'avais fait en sorte qu'elle retrouve l'étincelle, la joie de vivre ... Le bonheur. Et la, à cette instant, j'avais l'impression qu'elle allait mieux, mais qu'elle était ... Hésitante. Puisque c'était le mot. Je la contemplais longtemps sans rien dire. Puis lorsque j'y regardais de plus près, les yeux rivaient sur son visage depuis le début, je pris conscience qu'elle avait quelques hématomes.


    - Maryne qu'est ce que ...

    Je me penchais sur son corps alors, et découvris l'attelle qui lui maintenait la jambe. Une vague immense de colère déferla en moi, mes yeux noircirent instantanément. Je tentais tout de même de garder contenance, de ne pas me montrer trop brusque. Mais ma voix avaient déjà des intonations dures.


    - Qu'est ce qui t'es arrivée ?
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Maryne Wight

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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyJeu 8 Jan - 0:31

Dès lors où, je l'avais vu se retourner vers moi j'avais commencé à réfléchir à mes explications. Je pouvais tout simplement lui mentir, en espérant qu'il ne se rende compte de rien, ou alors lui dire la vérité. Seulement j'avais bien trop peur qu'il se mette en colère, contre moi, ou bien contre Brad. Il ne méritait pas qu'il y ait des problèmes juste à cause de ma bêtise. J'avais vraiment été nulle sur ce coup-là et j'avais bien honte de moi. En fait ce que je ne voulais pas qu'il arrive, c'est que Steve allait encore me dire que ce n'était pas de ma faute, que c'était normal, enfin tout pour que je ne me sente pas coupable. Il avait vraiment tendance à m'énerver quand il faisait ça. Malheureusement il gagnait toujours. Il était toujours plus convainquant que moi. ET puis cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas parlés, je n'avais pas envie de finir cette discutions en pleur. En effet il valait mieux lui mentir, mais je n'aimais pas faire ça, surtout à lui. De plus en plus, je me trouvais pitoyable. Jamais capable d'assumer mes actes, c'est les autres qui partent le chapeau à chaque fois. J'avais des amis formidables, ils l'étaient un peu trop en fait. Je les faisais souffrir pour rien et je les lâchais après. Pour l'instant il était content de me voir, mais son humeur allait surement très vite basculer. Heureusement qu'il semblait assez de bonne humeur. Je ne pense pas qu'il soit capable des mêmes ravage que mon amoureux, mais quand même il était costaud.

J'étais en face de lui, sur ses genoux comme à mon habitude. Ce contact aussi m'avait manqué. J'essayais de baisser un peu la tête pour dissimuler quelques marques, mais il s'en rendit vite compte. Il semblait figé sur place, sans trop comprendre. Sans réfléchir je sortis les premières phrases qui me vinrent à la bouche.


- Oh, ne t'inquiète pas, ce n'est rien. Je... je suis juste tombée. Tu sais avec ma maladresse légendaire, rien d'étonnant.

Voilà, c'était fait je lui avais menti et déjà je me sentais rongée par le remord. Mentir à quelqu'un de banal, rien à faire, mais lui il méritait que je lui fasse confiance. Maintenant que j'avais bien défini ce sentiment qui m'envahissait et qui était la peur, je commençais à me dire qu'il penserait surement que j'avais peur de lui à cause de ce qu'il m'avait raconté. Mais pas dû tout. Il ne fallait surtout pas qu'il se torture avec cette idée-là. J'avais tellement honte de moi, que j'avais juste peur qu'il comprenne enfin qu'il n'y avait rien d'autre à faire que me mépriser. Je n'avais pas le droit de lui mentir, il allait s'imaginer des choses complètement fausses et je ne voulais pas lui infliger plus de soucis. J'enfouis la tête dans le creux de son épaule.

- Je... je suis désolée.

C'est tout ce que je savais faire demander pardon. Je ne voyais pas quoi lui dire d'autre. ET puis avec un peu de chance, peut-être qu'il renoncerait à sa question, mais vu comme je le connaissais, il y avait peu de chance pour ça. Je le serrais dans mes bras de nouveau. La tête toujours enfoui dans son épaule, je sentais son odeur. C'est sûr, il était complètement différent de Brad, c'est d'ailleurs pour cela que je ne pouvais pas l'aimer comme j'aimais Brad. Mais tout de même, Steve je l'aimais, démesurément, mais à une autre façon. J'avais tellement peur de le perdre chaque jour en me levant, que je savourais chaque moment passé avec lui. La seule chose qui me dérangeais là, c'est que si je devais lui raconter ce que j'avais vécu, j'allais me mettre à pleureur. J'en étais sûre. J'étais encore un peu traumatisée par les évènements et ce serait assez dur, je pense.
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Down Steve
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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyJeu 8 Jan - 19:46

    Je regardais d'un air interrogateur ma meilleure amie. Ainsi dans mes bras, elle me sembla incroyablement vulnérable, sans que je comprenne d'où cela lui venait. Certes, j'aimais protéger Maryne de toutes les horreurs que pouvait garder ce monde, mais je ne le pouvais pas. J'avais constamment peur qu'il lui arrive quelque chose qui la refasse succomber à la pénombre, à cette état morbide où je l'avais trouvée. Je savais que je ne le pouvais pas complètement, mais je pensais tout de même faire pas mal de chose pour pouvoir lui faire comprendre qu'il y avait dans ce monde des choses qui en valaient la peine. Elle devait sourire, rire, vivre comme n'importe lequel d'entre nous. Mais la voir ainsi, hésitante et vulnérable tel un oisillon me fit douter des biens fondés de mes actions. Cependant je n'avais pas la notoriété suffisante pour croire que j'étais le protecteur qui lui fallait. Je pouvais d'ailleurs être très mauvais dans ce rôle. Je ne savais pas, je ne comprenais pas. Et ma colère n'en fut que plus dure à retenir. Je me détestais. Sans pour autant que je ne pus expliquer pourquoi.

    Alors Maryne me répondit, d'une voix chevrotante, tel que je compris instantanément qu'elle me mentait. Pas que son excuse fut minable, elle aurait très bien pu se casser la figure, c'était dans ses habitudes. Et sa maladresse me faisait toujours rire. Mais ses émotions étaient contradictoire avec son action. Autant si elle avait dit la vérité, je n'aurais pas insisté. Elle se serait sentie peut être un peu honteuse, et aurait certainement ris devant sa propre situation. Mais en ce moment même, elle était secouée par un regret immense. Elle ne voulait pas me mentir, et je comprenais qu'elle eu peur à cette instant. Pas que je me mette en colère contre elle, dans l'état actuelle des choses je ne pouvais décemment pas l'enfoncer. Mais que je prenne mal son action. Alors, je me mis moi même à douter, repensant aux aveux que je lui avais fait. D'ailleurs j'arrêtais instantanément de passer ses sentiments au peigne fin, bien que cela me fut difficile tant ils étaient intenses. Je levais ma main, et la posa sur mon visage. Avait elle perdu confiance en moi ?

    Je ne supportais pas cette idée, mon égoïsme revint alors au galop. Je reniflais, tentant de garder en moi la tristesse qu'avait infliger ma pensée, et la colère qui la renforçait. Ma main se crispa sur mon visage, tirailla ma peau. Je souffrais, et les sentiments de Maryne renforcèrent mon dégout de moi même. Pourtant, elle me prit dans ses bras, comme elle le faisait toujours. Et me chuchota qu'elle était désolée. Et ce qui s'en suivit me bouleversa. Je renfermais mes bras autour d'elle, et fermais les yeux. Je n'aurais peut être jamais du avoir cette réaction, mais je me faufilais dans son esprit. Je voulais savoir ce qu'elle ressentait vraiment, taché de comprendre pourquoi elle était si réticente à vouloir se confier à moi. Mais je ne me retrouvais enfermé dans une bulle de souffrance, où la peur régnait en mettre. Maryne cachait bien des choses, je le devinais sans peine. Mais s'infiltrer ainsi en elle pour la comprendre était une erreur monumental. Je la lâchais et m'enfonçais dans le siège, brusquement. Alors je pris mon visage entre mes deux mains. Je n'aurais pas du...

    Mais je devais savoir maintenant. Ses émotions se mélangeaient au mienne, et me tiraillaient l'esprit. Elle avait peur, mais de quoi ? La curiosité devint maladive. Et je tournais vers elle, un regard qui reflétait sa peur, et sa douleur. Le comprenait elle alors ?


    - Je t'en pris Maryne ... Tu n'as pas de raison d'avoir peur, je te promet que tout ira bien.

    Bien que je ne sache pas même moi ce qui se passait. Mais j'avais l'impression que je prenais les choses trop au sérieux peut être. Les émotions que j'avais lu en Maryne n'étaient pas celle qui la troublaient forcément en ce moment même. Elles devaient être omniprésente en elle. Et cela je pouvais le comprendre. Mais mon amour pour elle était démesurée, je le savais. Différent de ce que je ressentais pour Line, qui était définitivement liée à ma vie. Maryne elle, devait aller bien, pour que je me sente totalement heureux. Je l'aimais, certes. Comme je pouvais aimer une sœur. Je ne supporterais pas de la laisser seule. Je ne pourrais jamais l'abandonner. Je me sentirais trop cruel pour ce fait ...

    - Parle moi. Dis moi ...

    Ma voix n'était plus qu'un murmure ...
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Maryne Wight

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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyJeu 8 Jan - 21:36

Ne pas parler trop vite Steve, ne pas parler trop vite. Bien sûr qu'il serait en colère, bien sûr qu'il serait énervé. Comment pouvait-on réagir à part de cette façon. Je problème, c'est qu'il ne serait pas en colère contre moi, ce que j'aurais bien sûr mérité, mais en colère contre mon amoureux, qui n'était rien d'autre que la victime dans cette histoire. Comment lui raconter que l'homme qui m'aime, ma fait sa déclaration, que je l'ai ensuite envoyé balader. Plus tard je suis allée m'excuser, il m'a frappé, presque à mort. Ensuite j'ai été gravement blessé, puis nous avons enfin fini ensemble. Un peu bizarre comme histoire non ? Décidément tout ce qui m'entourait, ou que je fréquentais devenait... bizarre. A croire que la poisse me suivait comme mon ombre. Ce sentiment de ne pas avoir droit à l'amitié, à l'amour ou bien même à la compassion des gens revint. Encore une fois j'étais égoïste. Si moi je n'ai pas le droit d'être heureuse, je ne peux pas priver les gens de ça. Vraiment je ne pouvais pas continuer à penser que Steve méritait bien mieux à protéger que moi. Je le faisais souffrir, je le faisais douter de lui-même, pour des pacotilles.

- Je... je... Promet moi que tu ne sera en colère contre personne. La seule personne, qui mérite ta colère, c'est moi.

Je déposai un léger baiser sur le haut de sa tête, avant de me blottir de nouveau dans ses bras, contre son torse. Je me sentais comme apaisée contre lui, peut-être son odeur, je ne savais pas. Alors, les maisons accrochée à son t-shirt, je commençais.


- C'est Brad qui m'a fait tout cela. On... on c'est disputé et comme tu peux t'en apercevoir, ça à quelque peu... dégénéré je dirais. Mais ce n'est pas sa faute, il n'a pas su se contrôler à cause de moi. J'ai vraiment été idiote, j'ai agi n'importe comment en ne pensant qu'à moi. S'il te plait Steve ne me dit pas le contraire, ou bien même que j'ai eu raison de faire ça. J'en ai marre que tu me réconfortes toujours. Je ne mérite pas tout ce que les gens m'offre. Moi je ne leur rends que de la souffrance ou de la tristesse. Là encore, tu vois je suis égoïste, parce que moi je n'ai pas droit au bonheur j'en prive les autres.

Mes paroles furent stoppé par un petit sanglot. Des larmes commençaient à couler le long de mes joues. Je me cachais la tête dans ses vêtements pour ne pas qu'il s'en aperçoive. Encore une fois, j'allais lui faire du mal. Lui qui essayait de me protéger tout le temps, moi je venais de lui dire que cela ne servait à rien. Il allait se sentir nul, bon à rien. Je ne voulais pas ça, mais je voulais qu'on arrête de me plaindre tout le temps. EN fait quand j'étais seule, à vivre comme chien c'était surement mieux, au moins je ne causais de mal à personne. J'avais tout foutu en l'air, vraiment tous. Et je m'en voulais énormément.
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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyVen 9 Jan - 23:13

    Elle parlait doucement, comme pour ne pas m'énerver plus que je ne l'étais. Elle avait deviné, évidemment, dans quel état son histoire risqué de me mettre, et l'entendre dire que je devais me mettre en colère uniquement contre elle et contre personne d'autre m'inquiéta. Je ne voulais pas qu'elle se sente coupable de quoi que ce soit. Je voulais qu'elle vive comme tout le monde, en pouvant croire à la joie. Je détestais le fait qu'elle soit constamment sur qu'elle ne méritait rien de ce que l'on lui offrait. Pourtant, elle était si jolie lorsqu'elle souriait. Pourquoi voulait elle nous priver de telle merveille que le sourire d'une femme, ou que l'étincelle de joie qui pétille dans leur regard. Elle se devait de me l'offrir, de l'offrir au monde, en gage de liberté. Elle avait le choix, comme nous tous. Celui de vivre, et celui de dépérir. Je me refusais à croire qu'elle veuille absolument choisir la seconde option. Aussi, comment pouvais je me persuader que parfois elle était en tord. Comment ne pas la voir comme la victime. Je la voyais peut être mieux qu'elle ne se montrait, mais je savais qu'il y avait en Maryne un fond profondément bon. Elle pouvait se montrer si gentille, aimante avec moi. Je voulais qu'elle vive ainsi. M'enfin... elle se blotti dans mes bras, m'empêchant ainsi de me laisser aller à la colère si celle ci m'envahissait. Je l'écoutais attentivement.

    Dés sa première déclaration j'eus un sursaut. Un frisson désagréable me secoua et je serrai les poings. Brad. Je connaissais le garçon depuis aussi longtemps que Maryne. Ils avaient développer certaines relations, dont je ne m'occupais guère en général. Après tout je n'étais pas non plus le père de Maryne, et n'avais pas à choisir qui elle voulait voir. Qui elle voulait aimer. Mais le fait qu'il se montre violent envers elle, je ne pouvais pas le supporter. Elle disait que c'était sa faut, qu'il n'avait pas su se contrôler à cause d'elle. Je me demandais alors ce qu'elle avait bien pu faire pour mériter qu'il se déchaine ainsi sur elle. Après tout, si il était ici c'était pour apprendre à contrôler son don, et ses pulsions. Le fait qu'il est du faire preuve d'aussi peu de sang froid était révélateur. Il devait ressentir des choses plutôt violente et pure pour Maryne. Suivant se raisonnement, ma colère s'atténua quelque peu mais resta présente. Je ne desserrai pas les poings. J'attendis alors qu'elle finisse, avant qu'elle ne tombe en larmes dans mes bras. Je me refermais sur elle en une entreinte protectrice. Sans parler d'abord. La laissant aller à sa peine, sa peur, son chagrin. Je ne pouvais rien faire pour la soulager, à par être la. Mais je ne voulais en aucun cas qu'elle se sente coupable, et bien qu'elle m'est demandé de ne pas le faire, je tentais de la déculpabiliser.


    - C'est humain. La peur est humaine, la colère aussi. Brad est un homme qui vit celon les pulsions que lui engendre les expériences de la vie. Je ne sais pas pourquoi il t'a fait cela, mais il n'avait pas à se montrer aussi violent. Son don est dangereux, il doit se montrer prudent. Je sais ce que c'est. Dans cette pièce, j'aurais voulu reconquérir Line grâce à mon don il y a quelques semaines. Mais je n'ai rien fait. Cependant je n'ai aucun mérite ayant plus de retenu que ton Brad.

    Je mis ma main sous son menton afin de relever ses yeux vers mon regard. Je me voulais tendre, ma colère remplacée par sa tristesse. Je sentais son coeur battre contre le mien dans une danse violente et douloureuse. J'avais presque les larmes aux yeux, tentais de les ravaler.

    - Et l'égoïsme est en chacun de nous. Ne nous cache pas ton sourire Maryne, tu mérite tant de connaitre le bonheur. Tu ne t'en rend pas même compte toi même. Je suis en toi en ce moment ... Comment peux tu penser que je te laisserai vivre avec une telle peur, une telle souffrance en toi ?
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Maryne Wight

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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyJeu 15 Jan - 23:30

A présent, je pleurais. Avec Steve, je n'arrivais à masquer aucunes émotions. Je n'aimais pas ça, j'avais l'impression de le faire souffrir avec mes malheurs à deux balles. Il ne méritait pas ça, mais pourtant il s'obstinait à vouloir me réconforter. Je ne préférais rien dire, je savais que de doute manière dès que j'entamais une quelconque négociation avec lui, c'était peine perdue... Il gagnait toujours. Je le sentis serrer les points quand j'évoquai le nom de Brad. Tout de suite, je m'empressai de prendre ses mains dans les miennes, il fallait qu'il se détende, j'avais bien trop peur qu'il se mette en colère contre lui. Même si dans ses bras je me sentais bien, cette sensation de culpabilité n'avait jamais été si forte. C'est vrai, j'avais tendance à m'en vouloir pour un rien, tout comme Steve d'ailleurs, mais cette fois, j'avais vraiment l'impression que c'était la stricte vérité. Je ne voulais surtout pas ennuyer mon meilleur ami avec toutes ses affaires. Quand il me sera dans ses bras, mes larmes ne s'arrêtaient plus de couler. J'aurais aimé que le silence qui c'était installé reste. Mais il ne put s'empêcher, comme à chaque fois de me réconforter. C'était plus fort que lui, mais je lui en voulais pour ça. Je ne devais pas, il faisait tout ça pour moi, je le savais. Mais cela aussi c'était plus fort que moi. J'avais envie de lui dire, mais j'avais bien trop peur de le blesser, je ne pourrais surement pas vivre sans lui à mes côtés, ou alors ma vie perdrait le peu de sens qu'il a réussi à lui donner. J'avais Brad, mais c'était autre chose. Sans Brad, je pourrais toujours vivre, Steve serait-là, bien sûr je serais triste, mais j'aurais quelqu'un. Si Steve n'était plus là, Brad pourrait lui aussi me réconforter, mais pas aussi bien qu'il savait le faire. Cela ne serait plus pareil, alors mieux vaut me taire tant que je le peux encore.

Je préférais me taire face à ses paroles, de peur de dire quelque chose que je regretterais. Je restais figé, dans ses bras, ruinant son t-shirt avec des larmes qui ne s'arrêtaient plus. Je détestais pleurer, c'était la pire chose qui soit. J'avais l'habitude de me retenir, si bien que quand tous devait sortir, cela donnait ce genre de choses. Quand il releva délicatement mon menton avec sa main, je le fixai quelques instants. Mais je baissai les yeux au bout que quelques secondes, comme honteuse. Là, c'était trop. Il était tellement persuadé que j'étais si bonne, que je méritais encore bien plus que ce que l'on avait eu la gentillesse de m'offrir. J'eus du mal à me desserrer de son étreinte si agréable, mais je me retrounai sur ses genoux. Le regard humide, perdu dans l'obscurité de la bibliothèque. J'aurais peut-être mieux fait de rester dans ma chambre ce soir. Il n'aurait jamais été au courant de tout ça, j'aurais encore pu lui épargner de nombreuses peines. J'avais un mauvais pressentiment. Je sentais que j'allais tous gâcher, que j'allais dire quelque chose qu'il ne fallait pas. Que j'allais le perdre... ce soir. Je ne savais pas pourquoi mes pensées tournaient de cette façon. Allais-je encore être égoïste ? Non, là je pensais à lui. Il ne méritait tous simplement pas que je sois son amie, mais il ne méritait pas non plus que je lui fasse du mal. Je me levai rapidement. J'étais un peu affolée. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire. Je marchais en rond, la tête dans les mains. Mes larmes c'étaient arrêtées, j'étais bien trop occupée avec d'autre idée, pour me soucier de ma tristesse. Je sentais son regard interrogateur posé sur moi. Que faire ? J'étais complètement perdue.
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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyMer 21 Jan - 14:44

    Maryne n'était pas du genre à se laissait aller à des sentiments aussi peu subtilement. Je ne la voyais que rarement pleurer, pour ne pas dire jamais. En tout les cas, c'est seul moment où elle se laissait vraiment aller à sa colère, sa souffrance et sa douleur, c'était lorsque j'étais près d'elle. Et la majorité du temps, lorsque nous nous retrouvions seuls tout les deux. Alors, je la serrai dans mes bras, prés à me mettre en quatre pour ne plus voir cette peine sur son doux visage. Je détestais la voir pleurer. J'avais alors l'impression que le monde pouvais s'écrouler d'un instant à l'autre, son monde. Notre amitié devait alors lui servir de bouée de sauvetage. Je faisais de mon mieux, et à force, je ne pouvais m'empêcher de la voir plus comme une victime. Elle n'aimait pas cela, mais je ne pouvais m'en empêcher... Elle devait sourire. Son sourire était si magnifique. Le sourire, c'était un premier pas vers le bonheur. Mais je ne savais pas si elle le comprenait. Et je commençais à douter du fait qu'elle veuille réellement vivre comme tout le monde, ou tu du moins vivre heureuse. Cela dit, apprendre qu'elle sortait, réellement, avec Brad Devis me rassurais un peu. Elle s'ouvrait un peu plus au monde extérieur, et Brad pouvait se montrer comme quelqu'un en qui on pouvait avoir confiance. Je ne le connaissait pas énormément, mais je sentais que je pouvais me rapprochais de lui, avec confiance en son jugement et en sa personne. Bien qu'il puisse se montrer violent, chose que j'avais encore du mal à avaler, il pouvait aussi protéger Maryne, c'est tout ce que je pouvais lui demander pour le moment... Je décidais alors qu'il faudrait que j'ai une petite conversation avec le jeune homme dans les jours qui viennent. Mais pour le moment, seule ma soeur de coeur importait.

    Elle se leva brusquement, se détacha de l'étreinte où je l'avais enfermée pour la réconforter. Son attitude alors me troubla plus que je ne le laissais paraitre... Elle tournait comme un lion dans une cage, et je sentais des vagues de stresses, de peur, de souffrance émaner d'elle. Pourtant, je ne me levais pas tout de suite, attendit plutôt qu'elle se calme, ou qu'elle m'explique. Elle continuait à marcher, alros que déjà les première lueur de l'aube se faisait voir, je ne fis toujours aucun geste. Rien, je la regardais, perplexe et de plus en plus énervé par se silence qui s'étirait en longueur. Je ne sais pas combien de temps elle comptait tenir ainsi, mais personnellement je savais que j'étais trop à cran pour attendre une éternité. Je n'aimais pas brusquer Maryne, mais en de tel circonstance, je ne pus me retenir. Je me levais d'un bond, et cria presque.


    - Bon sang MAryne qu'est ce que tu as ? Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi tu hésites autant à me parler ?

    Mon regard devait être complètement torturé à cet instant, mais j'en avais marre de me cacher sous un masque de sereineté, de bien être, ou encore de réconfort absolu. Après tout moi aussi j'avais le droit de me montrer un minimum humain. Et montrer aussi mes faiblesses et mes peurs...
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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyMer 21 Jan - 18:55

Ce que j'étais en train de faire, c'était mal, très mal. J'avais conscience que je n'avais pas à lui faire subir de telles choses. Qu'il aurait mieux valu que je continue à faire semblant, faire semblant d'être heureuse. Je m'étais plutôt bien débrouillée jusqu'à maintenant, mais là, j'avais plus de mal que d'habitude. C'était troublant, je ne savais pas ce que je devais faire. Si je parlais encore j'allais dire quelque chose de mal, je le sentais. Mais le silence pesant qui s'était installé était insupportable. Je réfléchissais à une phrase, quelque chose que je pourrais dire. Quelque chose qui ne soit ni faux, ni vrai. Je ne pouvais plus mentir, mais je ne pouvais pas non plus continuer à faire semblant. Le seul problème, c'est que je ne voulais pas lui faire du mal, cela n'avait jamais été dans mes intentions. Lui non plus ne réagissait pas. Peut-être qu'il n'osait pas, ou qu'il avait peur, encore une fois de me faire du mal. Je me sentais tellement coupable de mettre mise dans cette situation vis-à-vis de lui. Si seulement on ne c'était jamais parlé, ou peut-être même pas rencontrer. Tout aurait été si simple. J'aurais continué de jouer mon rôle que je tenais très bien jusqu'à présent et lui aurait continué d'être heureux avec ses amis. Chacun de son côté, on n'était pas fait pour être tous les deux, on ne pouvait pas s'aider. Peut-être que lui il le pouvait pour moi, mais moi je ne pouvais pas. Il ne fallait pas qu'il n'y est que lui qui paye mes erreurs.

Je pris ma tête entre mes mains. Quand sa voix dure retentit à nouveau. Je ne pus m'empêcher de sursauter et de tourner la tête vers lui. Je n'avais jamais vu ce regard qu'il m'adressait à présent. J'étais vraiment horrible, plus qu'égoïste, je ne savais même plus comment j'étais sensé me qualifier à cet instant.


- Je suis désolée. Te faire souffrir comme ça, je ne devrais pas...

Je ne finis ma phrase. Je me tournais vers lui. Je le regardais d'un regard sincère, à ce moment, je n'étais ni heureuse, ni triste, ni en colère, je ne ressentais rien. Juste l'envie que ce petit manège cesse enfin. Je m'avançais lentement vers lui en continuant à parler.

- Tu essayes toujours de me protéger. En échange tous ce que j'arrive à te donner, c'est de la souffrance. Je ne pourrais jamais vraiment t'expliquer. Je suis si égoïste, je ne devrais pas avoir le droit de te faire ça. Regarde toi Steve, regarde la tête que tu fais. Tu peux me dire ce que tu veux, mais par pitié ne me sort pas encore une fois que cela n'est pas de ma faute. Arrête de te torturer pour rien. Regarde la vérité en face, arrête de te voiler les choses. SI tu ne trouves de bon en moi, c'est surement qu'il en doit rien y avoir de pareil. C'est tous.


J'étais juste devant lui maintenant. Ma voix était douce, calme et posée. Je posais deux doigts sur les bords de ses lèvres et les étirais délicatement pour le faire sourire.

- Ne te trompe pas de personne. C'est toi qui doit sourire, pas moi.


Dernière édition par Maryne Wight le Mer 21 Jan - 22:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyMer 21 Jan - 19:56

    Elle avait toute mon attention. Je tentais de la comprendre, comme toujours. Pourtant aujourd'hui, en cette matinée d'hiver, j'avais énormément de mal à la déchiffrer. Sa voix me semblait beaucoup trop calme pour réellement traduire les émotions qui devaient la torturer en ce moment. Car je ne pouvais croire qu'elle me disait cela avec autant d'indifférence, ou alors c'est que je mettais tromper sur toute la ligne. J'avais tenté vainement de la protéger de sa propre douleur, de son passé. J'avais cru qu'elle avait besoin d'une aide, de quelqu'un de confiance sur qui comptait. J'avais cru que je pouvais me rendre utile pour elle. Mais alors, les mots qu'elle me disaient à cette instant n'avaient pas de sens. Elle me réprimandait carrément pour mes efforts des deux dernières années, pour sa joie. Pour elle. Elle me faisait remarqué que j'avais une tête qui faisait peur. Et que la souffrance se laissait facilement voir. J'étais transparent à ce moment, mais je l'étais parce que je m'inquiétais pour elle. J'étais comme le miroir de ce qu'elle ressentait.

    Avec les personnes dont j'étais proches, je ressentais leur émotions avec plus de précision qu'avec les autres. C'est pourquoi j'arrivais à identifier Line à des kilomètres, lorsqu'elle me cherchait. Et c'est aussi pourquoi j'étais aussi proche physiquement de Maryne. A vrai dire, je me montrer peiné, parce qu'elle, elle devait souffrir. Mais apparemment, elle ne l'avait pas compris, n'avait pas remarqué à quel point je me sentais proche d'elle. C'était presque déconcertant. Mais, je pense que c'est sa dernière remarque qui me fit perdre pied. Je reculais d'un pas, mais elle s'approchait encore. Je ne l'entendais plus. Elle aurait pu me dire n'importe quel horreur à cet instant que cela ne comptait plus.

    "Arrête de te torturer pour rien. Regarde la vérité en face, arrête de te voiler les choses. SI tu ne trouves Rien de bon en moi, c'est surement qu'il en doit rien y avoir de pareil. C'est tous."

    Je respirais avec beaucoup de mal, mon souffle c'était tari et était extrêmement roc. Je n'arrivais plus à penser logiquement. Sa réplique résonnait dans ma tête, comme la pire des vérité qui se présentait à moi. Vérité ? Non, ce ne pouvait tout simplement pas être vrai ! Je tentais de ma rappeler, de me persuader qu'elle méritait mon aide. Alors, des sortes de flashs me revinrent.

    Je me rappeler la première fois que je l'avais vu, alors que moi même j'avais décidé de me montrer associable, et pervers. Je me souvenais de mettre rapprocher subtilement d'elle, de tel sorte qu'elle me raconta tout , ou presque, de sa vie d'avant. Ce soir là, nous avions couché ensemble. Mais ce n'avait pas été une simple histoire de sexe, elle avait eu besoin de réconfort, et j'avais décidé de le lui en offrir. Et étrangement, cela avait été le départ de notre amitié. Dés lors je m'étais occupé d'elle lorsque je la retrouvais les bras en sang, dans des salles noires et humides, alors qu'elle aurait préféré être seule. Mais jamais elle n'était allé au plus loin qu'elle pouvait dans ses mutilations. N'était ce pas une preuve qu'elle tenait à la vie ? Après, je me souvenais de nos éclats de rire, de nos jeux de gamins idiots. Lorsque je la taquinais, et qu'elle tentait de se venger en utilisant son don d'invisibilité sur moi. Mais alors, elle général, elle se faisait avoir par sa propre maladresse, et c'était alors des éclats de rires incessants qui s'emparaient de nous. Comment pouvait elle croire alors que je n'avais rien trouver de bon en elle ? Elle était d'une joie de vivre rare et sublime, pour peu qu'elle veuille le montrer.

    Elle me fit sourire, mais la douleur et l'incompréhension que je ressentais m'empêcha de rire. Je m'emparais de ses mains, et les remis le long de son corps. Je baissais la tête, ferma les yeux et repris mon souffle. EN tout les cas elle avait raison sur une chose : je souffrais. Après un certain temps, je relevais le visage vers elle, mais maintenant c'est un masque froid qui se peignait sur mes traits. Comme le premier jour.


    - Qu'attens tu de moi Maryne ? Est ce le moment où tu me dis que tu ne veux plus me faire souffrir et qu'il vaudrait mieux que nous ne soyions plus aussi proche ?

    Je ricanais, masqué la douleur flagrante que je ressentais.

    - Et penses tu qu'ainsi tu ne me fasse pas mal ? Penses tu que je t'oublierais du jour au lendemain, comme si tout cela n'avait pas compté ?

    Je n'avais plus envie d'être gentil avec elle, je commençais d'ailleurs à la haïr pour ses paroles insensées...

    - Que veux tu Maryne ? Que va-t-il se passait maintenant ?
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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyMer 21 Jan - 22:05

Mon petit moment de sérénité eu vite fait de passer. Très vite, le stress, la tristesse, la peur et la haine refirent leurs apparitions. Je me souvenais, petit à petit. Tous ces moments où j'avais fendu entre heureuse. Mon petit cinéma avait marché. Steve était contente quand il voyait que je l'étais. Mais se dont je ne me rendais pas compte, c'est que ma situation ne faisait qu'empirer. Pourquoi avions-nous parlé ce jour-là, pourquoi après avoir couché ensemble nous sommes devenus si amis. Il m'aurait suffi de faire comme d'habitude, dire en revoir et puis m'arrêter là. Je commençais à me dire que j'avais fait la pire erreur de ma vie ce jour-là. D'un autre côté je ne pouvais pas me cacher que le rencontrer avait été une superbe expérience. Steve était vraiment l'homme parfait. Beau, charmeur, intelligent, doux, gentil, protecteur, attentionné,... tant de qualités. Même après avoir connu son passé, je ne pouvais que penser de lui. J'avais l'impression de me retrouver de nouveau devant Brad. L'impression que j'allais faire la même erreur, mais irréparable cette fois. Je me disais qu'il fallait que je réfléchisse, qu'il fallait attendre encore un peu. La fille si sûre d'elle il y a quelques secondes ne savait plus quoi faire à présent. J'avais malgré tous tellement peur de ne plus pouvoir le regarder dans les yeux, de ne plus pouvoir le toucher, ne plus pouvoir sentir son odeur, entendre sa voix. Tout ça allait terriblement me manquer, mais au fond de moi j'étais tellement persuadée que c'était la meilleure chose à faire. Encore une fois, je devais me tromper... je ne savais pas. J'allais lui faire du mal, surement, mais ce serait la dernière fois au moins.

Je n'osais pas le regarder dans les yeux. J'étais assez perdue comme ça. Je baissai la tête, les bras le long du corps, regardant mes pauvres petits pieds. J'étais si frêle, si fragile, qui aurait pu penser que je causerais autant de dégâts chez toutes les personnes assez folles pour s'approcher de moi. Sans vraiment savoir pourquoi, je relevais ma tête et me mis à taper son torse avec mes poins. Même de toutes mes forces, j'avais l'impression de lui faire à peine des chatouilles sur son torse musclé. Je me faisais plus mal à moi qu'à lui surement. Les larmes que j'avais réussies à arrêter revinrent. Je faisais encore une crise. Mon trop plein d'émotions sortait et c'était Steve qui en faisait toujours les frais.


- Arrête ! Arrête ! S'il te plait, ne dis pas cela. Tu sais très bien que sans toi je ne suis plus rien. Sans toi je n'ai plus de vie, je n'existe même plus. Je t'aime Steve, je t'aime tellement. C'est pour ça que je me refuse à te faire mal plus longtemps.


J'avais élevé la voix, je criais presque, mais le son était étouffé par quelques sanglots. Il ne comprendrait surement pas, mais je me devais quand même d'essayer de lui expliquer.

- Imagine, si nous n'étions plus comme nous sommes, peut-être que je te manquerais un peu les premiers jours, mais après ta vie d'avant recommencera, je ne serais plus là pour te faire mal. Tu n'auras plus à te préoccuper de tes problèmes. Ce serait la dernière fois que je te ferais souffrir, après tous sera plus facile pour toi. J'en suis sûre, tu verras.


J'essayais de sourire, en vain. L'idée de le perdre m'était insupportable, mais je ne pouvais pas me laisser faire comme ça. Je savais que lui il ne réagirait pas, qu'il se laisserait mourir pour n'importe qui. Donc, c'était moi qui devait lui ouvrir les yeux. De toute évidence il ne comprenait pas que je puisse être mauvaise, je lui avais fait croire des mensonges depuis tellement de temps. Je l'avais manipulé à mon bon plaisir. En fait j'étais bien pire qu'il ne le pensait l'être lui-même. Je tombais à genou devant lui. J'accrochais ses jambes avec mes mains, serrant de toutes mes forces et plaçais me tête entre ses genoux, comme pour me cacher. Je prononçais quelques mots, mais tellement bas qu'il ne put l'entendre, c'était plutôt pour moi-même.


- Tu es tellement horrible Maryne... Tellement...
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MessageSujet: Re: Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)   Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne) EmptyDim 25 Jan - 21:03

    Elle n'arrivait plus à me regarder dans les yeux, et ma haine augmenta d'autant plus face à se lâcheté. Mais contrairement à ce que j'aimerai, ce n'était pas contre moi mais contre elle que je m'énervais. Je n'arrivais pas à accepter ce qu'elle était en train de m'avouer. Je ne voulais pas entendre ces mots traverser ses lèvres, dans un murmure de résignation. Je voulais que tout s'arrête, me réveiller dans mon lit en sursaut. Je voulais que tout ne soit qu'un affreux cauchemar, et que dans quelques minutes tout au plus je me réveillerai pris dans une affreuse culpabilité que je savais surmontable. Contrairement à ma douleur. Je pouvais m'en vouloir. Je pouvais vivre avec la certitude que j'étais un profiteur, et que je ne méritais pas tout ce que la vie m'avais offerte, et encore moins la seconde chance que j'avais eu en arrivant dans cette école il y a bientôt deux ans. Mais je ne pouvais supporter ce que je vivais en ce moment.

    Et d'autant plus lorsque Maryne dit les mots qui m'effrayaient. Ce mensonge éhonté que je ne pourrai contredire. Ou plutôt que je ne pourrai lui faire entendre raison. Et j'avouais que le simple fait qu'elle pense que je pourrai l'oublier en si peu de temps me perturbait. N'avait elle pas compris à quel point je tenais à elle. Pensait elle réellement qu'elle n'était qu'une sorte de... Passe temps, ou tout autre chose du genre. Alors que mon coeur saignait en même temps que le sien. Alors qu'en ce moment même sa douleur était la mienne dans un même souffle hiératique. Mes oreilles bourdonnaient, et je n'entendais que sa voix de douleur.Mon don me faisait souffrir plus qu'il ne l'aurait du en cette instant. Et lorsque Maryne tomba à terre, se cacha dans sa honte, je retins mon souffle, ouvrit les yeux et cessa de vivre.

    Je l'entendais, dire qu'elle était horrible, que tout était de sa faute. Et la culpabilité, une haine atroce contre moi même me pris les tripes en découvrant que je n'arrivais pas à la contredire. Pas cette fois. Je ne pouvais tout simplement pas prendre sur moi. Je n'arrivais pas à la pardonner d'avoir de tel pensés, pas aujourd'hui. Je serrai les poings, et me dégagea de son étreinte, aveuglé par ma colère. Je m'approchais de la fenêtre par laquelle on voyait la neige tomber dans l'aube d'une belle matinée. La féérie du tableau fit exploser mon coeur, et je frappais dans la vitre, qui vola en éclats. Des morceaux entaillèrent ma peau, mais rien ne vola dans la pièce. Je n'avais pas assez de force, et le double vitrage était solide, mais je trouvais tout de même le moyen d'entailler ma peau. La sang coula sur mon poignée que je tournais afin de voir le chemin que suivait ce liquide de vie. Je parlais d'une voix éteinte, triste, désespérée.


    - Crois tu réellement que les choses soient aussi simples. Penses tu qu'il te suffise de m'ignorer, pour que je t'oublie. Partiras tu, Maryne ? Arriveras tu à rester éloigné de moi ? Saches que personnellement je ne pourrai passer une journée sans te voir et te parler...

    Je ne levais pas la voix, regarder par terre, n'osant pas voir les larmes, ou le sourire sadique qui risquaient de masquer son visage.

    - Pourtant je t'en veux à un point incroyable. J'ai l'impression d'avoir été trahit... Tu es une des personnes qui comptent le plus dans ma vie, après Line. Je t'aime comme je n'aime personne d'autre...

    Ce qui n'était autre que la vérité.

    - Sais tu ce que ca fait, Maryne, que de perdre une soeur... ?
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Le calme silencieux de la neige qui tombe. (Maryne)
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